dont une forte proportion de sel sodique
(surtout du Chlorure de Sodium NaCl - M =
58.5). La salinité totale moyenne est
variable selon les mers et océans.
< voir également les
pages
spéciales sur
l'eau des océans et
des mers >
A titre indicatif, voici la composition moyenne d'un
litre d'eau de mer à 35 g/l de salinité
totale ( de masse volumique : 1028
kg/m3) :
Composants
|
Teneur
(g/l)
|
|
Autres composants
|
mg/l
|
chlorure de sodium
|
27.2
|
|
fluor
|
1.40
|
chlorure de magnésium
|
3.8
|
|
silice
|
1.0
|
sulfate de magnésium
|
1.65
|
|
azote
|
1.0
|
sulfate de calcium
|
1.26
|
|
phosphore
|
0.060
|
sulfate de potassium
|
0.86
|
|
baryum
|
0.055
|
carbonate de calcium
|
0.12
|
|
fer
|
0.050
|
bromure de magnésium
|
0.076
|
|
iode
|
0.050
|
>>> un cas spécial :

Eaux océaniques (suite2)

L' eau de mer est légèrement alcaline :
pH (cologarithme de la
concentration en ions hydrogène -(pH acide <7 , neutre =
7, alcalin> 7)) : de 7.95
à 8.13 dans l'Atlantique et 7.95 à 8.25 en
Méditerranée.
Interaction avec l'atmosphère :
L'atmosphère (air,
lien
interne) qui
couvre notre planète d'une mince enveloppe, riche en
oxygène, gaz qui soutien la vie.
L'océan couvrant plus de 70 pour cent du globe, avec des
îles continentales et d'autres plus petites brisant sa
surface aqueuse. La où les océans et
l'atmosphère établissent un contact physique
(à la surface), il y a un échange continu de
chaleur, d'eau, de vapeur d'eau , de gaz carbonique
( CO2
, et lien
interne) et d'autres
gaz : azote (N2, lien
interne),
oxygène (O2, lien
interne),
méthane
( CH4
, lien
interne).
Phénomène naturel à la base du
cycle de l'eau, 1000 km3 d'eau des océans
s'évaporent chaque jour dans l'atmosphère, soit
environ 11 500 m3 chaque seconde.
Par ailleurs, les océans sont un puits de carbone qui
participent ainsi à contrebalancer le réchauffement
climatique : ils capturent 800 kilos de CO2 de l'atmosphère
par seconde mais ce faisant leur acidité augmente. Les
océans absorbent ainsi chaque année 25 milliards de
kilos de dioxyde de carbone.
Les océans influencent l'atmosphère par
ces échanges et, au contraire, sont sous leurs
influences.
A signaler que si les océans constituent le principal
régulateur de la quantité de CO2 de
l'atmosphère : le gaz carbonique , un des gaz
"à effet de serre" ou GES (notes
explicatives
sur ce sujet), contribue à réchauffer la
planète (de manière
générale, tout gaz qui absorbe des infrarouges est
un gaz à effet de serre).
>>>A voir > lien
externe (remarquable !) sur ce sujet : "
Allons-nous transformer l'océan en un lac d'acide ?
" - de J.M. Jancovici .
>> Extraits de l'Agenda 21 - chapitre
17 (PROTECTION DES OCÉANS ET DE TOUTES
LES MERS - Y COMPRIS LES MERS FERMÉES ET SEMI-FERMEES - ET
DES CÔTIÈRES ET PROTECTION, UTILISATION RATIONNELLE
ET MISE EN VALEUR DE LEURS RESSOURCES BIOLOGIQUES).
NOTES >
Locéan global est le principal puits de carbone de la
planète. Depuis lère industrielle, on estime
quil absorbe environ 45 % du gaz carbonique produit par
combustion des carburants fossiles. Néanmoins à
léchelle régionale, les échanges sont
plus complexes. Avant lère industrielle, les
régions côtières étaient
considérées comme des sources de carbone. On estime
que locéan côtier émettait près
de 150 millions de tonnes de carbone par an dans
latmosphère. Aujourdhui, ce flux semble
sêtre inversé. Une étude, publiée
dans la revue Nature, rapporte que les littoraux seraient devenus
des puits de carbone. Dans le cycle préindustriel, les
littoraux étaient considérés globalement
comme des déserts biogéochimiques. En effet, la
sédimentation rend le milieu pauvre en matière
organique. Sans pompe biologique donc, et en labsence de
plongée des eaux froides (downwelling), locéan
côtier devient une source démission. Dans
létude, léquipe américano-belge
prouve que les activités humaines ont modifié cet
état. À léchelle mondiale, les
régions côtières absorberaient maintenant 250
millions de tonnes de carbone.

L'activité industrielle en bord de mer rejette du CO2
dans l'atmosphère.
Les échanges gazeux air-mer sont amplifiés et le
carbonate océanique en absorbe une grande quantité
(matérialisée sur le
schéma par la grande flèche
rouge).
Par ailleurs, le rejets des produits agricoles favorisent les
efflorescences algales, et accroît la consommation de gaz
carbonique par la pompe biologique (cycle
vert).© PMEL
Si les régions côtières sont plus
accessibles aux scientifiques, elles représentent pourtant
lune des plus grandes inconnues du cycle du carbone. Ce sont
des régions dynamiques, où de nombreux processus
affectent les échanges air-mer. Lapport des
rivières, les échanges gazeux, la production et
respiration biologiques
tous ces flux interagissent et
peuvent rapidement changer. Par leur proximité avec les
Hommes, ils sont très sensibles aux activités
anthropiques. La concentration des bateaux favorise la pollution,
la destruction des habitats et augmente, en association avec les
rejets agricoles apportés par les rivières, les
processus de fertilisation des océans.
La fertilisation des régions côtières devient
un problème de plus en plus récurrent. Lapport
dengrais issus de lagriculture ou de la production
industrielle génère des blooms de phytoplancton
considérables et parfois toxiques. En Bretagne, la forte
concentration de nitrate génère les marées
vertes régulièrement depuis les années 1960.
En Floride, on observe régulièrement des
hécatombes danimaux marins, intoxiqués par les
marées dalgues rouges. Cependant, toxiques ou non,
ces blooms algaux stimulent la pompe biologique. Une efflorescence
algale est en effet motivée par la photosynthèse,
grande consommatrice de CO2.
Par ailleurs, le rejet croissant de CO2 dans
latmosphère, à proximité des
côtes, force dautant plus son absorption dans
locéan. Les ions carbonates, dissous en masse dans
les eaux de surface réagissent avec le CO2 pour produire du
bicarbonate et de leau. Ainsi, les activités
anthropiques, par leur contiguïté avec les
régions côtières ont inversé le flux
déchange de carbone entre latmosphère et
locéan. Si les littoraux, estuaires ou embouchures ne
représentent que de petites surfaces par rapport à
locéan large, cette inversion de flux doit être
considérée dans la modélisation du cycle du
carbone.
Les activités humaines sintensifieront au cours
des prochaines décennies, locéan côtier
pourrait donc bien devenir un puits de plus en plus important, et
modifier à léchelle globale les projections
des niveaux de CO2 pour 2100.
(source :
Futura
Science > Environnement).
A noter
:
Profondeur maximale connue : la fosse
des Mariannes (océan
Pacifique) à 10 911 m
sous le niveau de la mer
(pression d'environ 115 MP ou 1 150 bar ou
1 172,67 kgf/cm² ou 1,17 tones-force/cm²).
Nota : le submersible américain Nereus a
plongé à 10 902 mètres le 31 mai 2009 : il
est seulement le troisième engin à atteindre ce
point (lien,
englais).
1 - Les eaux de mer et les
océans sont animés de courants de vitesses et
d'ampleurs très différentes :
- Les marées sont dues à l'attraction
combinée de notre étoile proche le Soleil,
et de notre satellite la Lune,
celle-ci bien que moins massive mais beaucoup plus proche (389
fois) exerce une attraction beaucoup plus forte du fait de sa
proximité.
Voir la page
spéciale sur les marées.
- Les vagues ne se déplacent pas en surface,
à la différence de l'onde de gravité qui
les provoque, sauf quand elles déferlent sur le
rivage (ou des vagues les plus
cambrées).
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Vague)
A noter spécialement > les "tsunamis" :
à
lire (sur Futura Sciences).
- A l'échelle mondiale, de vastes
courants marins mettent en
mouvement de gigantesques masses d'eaux, il existe en fait,
deux grandes catégories de courants marins :
- La circulation océanique horizontale
(courants de surface), notamment
celle à grande échelle, qui est
généralement mise en mouvement par les vents
(Alizés, Cinquantièmes
Hurlants, etc.),
comme par exemple : l
- le Gulf Stream
( lien
interne ), le
débit maximum de ce courant est estimé
entre 85 et 90 millions de m3/s,
soit environ 40 000 fois celui du Rhin (2
200 m3/s,à Rees) et 500 fois celui du Nil
(180 000 m3/s),
- le Courant du Labrador ( 5,4
Mm3/s,
lien
interne );
- ou pour les courants
chauds :
- le courant du Brésil,
- le Kouro-shivo,
- le courant d'Australie orientale,
- le courant des Aiguilles;
- et pour les principaux
courants froids : le courant
des Canaries, le courant de Benguela, le courant de
Californie, le courant du Pérou
(Humboldt) et le courant
d'Australie occidentale, et venant des régions
polaires : le courant du Groenland, l'Oya-shivo
(ou courant de Kamtchaka) et le
courant antarctique
- > Lien
sur la circulation océanique.
- Les courants qui vont des profondeurs des
océans vers la surface puis replongent vers les
profondeurs (courants de
profondeur), sont mis en mouvement par des
différences de température
(l'eau froide est plus dense que l'eau
chaude) et/ou de salinité
(l'eau salée est plus dense que l'eau
douce) entre les différentes couches de
l'océan.
Lorsque la circulation horizontale amène de l'eau
dense au-dessus d'une couche qui l'est moins, l'eau de
surface plonge alors vers les profondeurs et met en
mouvement une telle circulation "verticale".
Les courants les plus profonds de cette catégorie
portent le nom de courants thermohalins, et d'autres, qui
vont un peu moins en profondeur, portent le nom de
circulation thermocline (on retrouve
dans ces deux termes la racine "thermo", qui désigne
la chaleur).
El Niño : c'est un phénomène
climatique dont l'origine est assez mal connue.
Contrairement à La Niña, il se traduit pas une
hausse de la température à la surface de l'eau
(10 mètres
environ) de l'est de l'océan Pacifique,
autour de l'équateur. Tout comme La
Niña
[phénomène climatique assez mal connu,
mais dans l'ensemble, il se traduit par une diminution de la
température à la surface des eaux de l'est de
l'océan Pacifique, autour de
l'équateur], El Niño ne
frappe pas l'ensemble du Globe de la même
façon. En tant normal, dans l'océan Pacifique,
autour de l'équateur, les alizés soufflent
d'est (Amérique) en ouest (Australie et Asie). Ceci a
pour effet de pousser les eaux chaudes de surfaces vers
l'ouest, où il se produit conséquemment de
fortes précipitations (à cause de la chaleur
et l'humidité) et une remontée des eaux
froides le long des côtes américaines. Mais
lorsque la Terre est frappée par El Niño, les
alizés ont tendance à s'inverser. Ainsi les
eaux près de l'Australie et de l'Asie sont plus
froides, provoquant des sécheresses. Des ouragans se
forment au milieu du Pacifique et frappent la
Polynésie. Enfin, les eaux le long de la côte
de l'Amérique se réchauffent, entraînant
une hausse des précipitations et une
raréfaction des poissons en surface, car les eaux
chaudes ne sont pas propices à la
prolifération des nutriments.
(Sources : Futura
Sciences/Planète et J.M. Jancovici - Les courants
marins vont-il changer ? > lien
externe)
- A noter aussi, les ondes océaniques de Kelvin
et de Rossby (initiation due à la
variation de la force de Coriolis selon la latitude),
en particulier les ondes de Rossby qui constituent la
principale réponse de l'océan aux
perturbations de grande échelle, supérieure
à 400-500 km.
Ces perturbations sont créées par exemple par
des variations de vent, par des ondes se propageant le long
des frontières Est (ondes de Kelvin) ou encore par
des tourbillons. Les ondes barotropes et baroclines causent
une variation de la hauteur de la surface de la mer de
quelques centimètres sur plusieurs centaines de
kilomètres, par conséquent difficilement
détectable avant l'avènement des
satellites.
Ces ondes ayant une vitesse de propagation très
faible, de l'ordre du centimètre par seconde, elles
peuvent prendre des mois ou même des années
à traverser le Pacifique par exemple. Les
données de couleur d'océan
(Ocean Colour and Temperature
Scanner), reflétant la concentration en
phytoplancton, suggèrent que ces ondes ont un effet
sur la biologie marine. Des résultats
suggèrent de plus qu'elles seraient, dans certains
cas, capables d'influencer le climat plusieurs années
après et à de très longues distances de
leur point d'origine
(Wikipedia).
2- L'augmentation du
niveau des océans et des mers :
- Si la totalité des glaces polaires et glaciers
terrestre fondaient, un calcul simple montre que le niveau
des mers et océans s'élèveraient
de
(29158567.106 km3 /
383,4.106 km²) : 0,076 km ou 76 m, mais
certainement plus si l'on enlève la surperficie des
montagnes...(estimation discutable).
En fait, si lAntartique ouest seule (la
plus fragile) disparaissait en entier, le niveau des
mers sélèverait de 5 à 7
mètres, selon les estimations.

La principale contribution des glaces continentales à la
hausse de la mer serait due, non à lAntartique ou
au Groenland, mais aux glaciers de montagnes qui bordent le Sud
de lAlaska.
Leur contribution lors de ces dernières années
équivaudrait à celles de lAntartique et du
Groenland réunis : 0.27mm par an (lié au
réchauffement global ou fonte ponctuelle).
Lexpansion thermique des océans (tout liquide
soumis à un réchauffement augmente de volume) et
la fonte des glaces continentales, sont responsables de la
montée du niveau des eaux.


Les principales conséquences de
lélévation des eaux seront : inondation de
la plupart des basses terres, accélération de
lérosion des défenses côtières
et salinisation des nappes phréatiques.
( lien
externe sur ce sujet : Les océans vont-ils tout
submerger ? - de J.M. Jancovici )
>>> A voir
: carte de l'Europe qui vous permet un aperçu de
l'état des côtes en fonction de
l'élévation du niveau de la mer.
(départ : 1 m
[sea level
rise])
*********
Animaux
marins
(du plus grand au plus petit)
:
Le + grand
>>>>>>>>>>>>> le
Roqual bleu - Balaenoptera musculus
ou baleine bleue :
- Mammifères,
- Ordre des Cétacés ,
- Famille des Balénoptéridés,
- Longévité (espérance de vie) : 27
à 30 ans
- Taille du mâle : 25 mètres et plus
(approximativement),
- Taille de la femelle : 30 mètres (et +),
- Poids : 80 000 à 120 000 kg (jusqu'à 130
tonnes).
Site sur cet animal (crédit) :
Rorqual
et lire cet article
(Cybersciences - A.Deléglise).
1 des + petits
>>>>>>>>>>>>> le
Prochlorococcus (prochlorococcus
marinus) :
- Picoplancton,
- Ordre des Procaryote (contenant à la fois de la
chlorophylle a et b),
- Famille proche des cyanobactéries,
- Taille : 0,5 à 0,6 micron (millième de
mm),
Site sur ces "animaux" S.B.Roscoff
mais... le + proche de l'homme (par
son intelligence) : le
dauphin
> site1,
site2,
site3
et le plus craint des poissons (à tord !) :
le requin >
>
site1,
site2,
site3
> à visiter en
France, les bassins de certains aquariums contenant des
requins
:
Note spéciale sur la
conchyliculture
:
C'est l'élevage des coquillages en
général (tels les rigadeaux ou les
palourdes).
Les types les plus courants de conchyliculture sont :
- l'ostréiculture (élevage des
huîtres),
- la mytiliculture (élevage des moules),
- la vénériculture (élevage des
palourdes),
- la cérastoculture (élevage des coques),
- la pectiniculture (élevage des coquilles
Saint-Jacques et autres pectinidés),
- lhalioticulture (élevage des ormeaux).
Pollution :
(voir aussi ici...)
Grand vortex du Pacifique Nord : il est situé
dans une latitude entre la cellule de Ferrel et la cellule de
Hadley. Il s'agit d'une zone relativement calme de l'Océan
Pacifique, vers laquelle le mouvement de rotation du vortex
provoqué par un gigantesque tourbillon d'eau
océanique formé d'un ensemble de courants marins (un
"gyre"), amène des déchets flottants.
La plaque de déchets du Pacifique nord est une zone
du gyre subtropical du Pacifique nord, aussi connue sous le nom de
« soupe plastique » ou de « Septième
Continent » ou encore de « Grande zone dordures du
Pacifique » (GPGP pour « Great Pacific
Garbage Patch »). Ces déchets s'accumulent en
bancs. Jusqu'à une époque récente, ces
débris de nature organique subissaient une
biodégradation. Les activités humaines y
amènent désormais des débris en
matières non biodégradables, comme des
polymères et des débris de bateaux. Les
matériaux plastiques y sont photodégradés en
pièces et particules de plus en plus petits, mais les
molécules individuelles ne sont que très lentement
métabolisées par les êtres vivants. La
photodégradation des matériaux plastiques conduit
à la production de déchets polluants, nocifs au
milieu marin.
Les océanographes employés par une organisation non
gouvernementale américaine, la Sea Education Association
(SEA), spécialisée dans la formation des
étudiants, ont dévoilé, fin février
2010, lors d'un congrès à Portland (Oregon),
l'existence d'un vaste "continent" de déchets plastiques
dans l'Atlantique
Nord, à la hauteur des
Bermudes et de Miami. Il occuperait une surface équivalant
à la taille du Texas (soit environ 690 000
km²).
La densité moyenne de plastique dans la zone
explorée est de 200 000 fragments par kilomètre
carré (contre 300 000 dans la gyre du
Pacifique). La plupart du temps, il s'agit de plastiques
courants (polyéthylène, polypropylène, mousse
polystyrène). Les débris sont présents
jusqu'à au moins 10 mètres de profondeur. Ils
proviennent des navires et des continents riverains de
l'Atlantique, transportés par le vent et les fleuves vers
la mer. D'autres types de plastiques, plus denses, pourraient se
trouver au fond de l'océan.
Les principales victimes de cette pollution sont les animaux
marins. Les mammifères, tortues ou oiseaux peuvent
être piégés par les sacs et les filets, ou
avaler des fragments qui obstruent leur système digestif.
Ces effets néfastes ont été
démontrés sur 260 espèces. De plus, les
débris fonctionnent comme des éponges, qui
accumulent les polluants organiques persistants. Ils sont
ingérés par la faune marine, et pourraient, par ce
biais, être véhiculés jusqu'à
l'homme.
Nota : trois autres "gyres" sont susceptibles de contenir des
quantités comparables de déchets : dans l'Atlantique
et le Pacifique sud, et dans l'océan Indien...
---------------------------------------------------------------------------------------------
A voir > video
sur les gaz présents aux fonds des océans.
A voir > video
ARTE sur les matières plastiques dans les
océans.
A voir > le site http://plastiques.eu,
qui a été cré par Laurent afin de
sensibiliser et motiver, et de communiquer sur le ramassage du
plastique dans nos villes et dans la nature; à voir >
sur ce sujet le site Surfrider
Fondation Europe.
---------------------------------------------------------------------------------------------
Note sur la
Méditerranée
: cette
mer est-elle en sursis
?
L'explosion
démographique dans cette région du monde : 170
millions d'habitants en 2025, dont 60% sur la rive Sud (la plus
pauvre du pourtour méditerranéen), fait de la
protection de l'environnement côtier, une priorité
des pays industrialisés.
Depuis quelques années, plus de 300 km de côtes sont
atteintes par la pollution : celle-ci se manifeste principalement
par une prolifération d'algues
sur plusieurs km de large, et jusqu'à 17 m de
profondeur...
Cette prolifération est due en grande partie aux rejets
polluants (notamment nitrates) déversés massivement
par le fleuve Pô, celui-ci est par ailleurs
soupçonné de créer un grand pourcentage de
pollution organique de la mer.
Également, s'ajoutent des quantités de substances
chimiques qui intoxiquent la faunes marines.
Cette mer est soumises à un grand nombre de perturbations
et contaminations qui proviennent des côtes
urbanisées industrialisées, des fleuves qui drainent
la pollution continentale, sans oublier les apports
atmosphériques.
Ainsi, espèces invasives, mais aussi surpêche et
réchauffement climatique perturbent l'équilibre de
la faune et de la flore d'une mer pratiquement fermée.
Notes:
Tara
Méditerranée (une goélette) a fait escale
dans 13 pays et parcouru 8.000 miles nautiques, soit 15 000 km. 2
300 échantillons de moins de 5 cm ont été
prélevés. Avant même la publication des
résultats, Tara expéditions parle déjà
de constats « édifiants ». Daprès
Gaby Gorsky et Maria Luiza Pedrotti, tous deux chercheurs au CNRS,
« des fragments de plastique ont été
trouvés à chaque relevé de filet et cela de
louest à lest de la Méditerranée.
Avec une concentration de plastique plus importante
observée devant les grandes villes mais également
avec des concentrations non négligeables en haute mer
».
Parce quil sagit dune mer plutôt petite,
quasiment fermée et très touristique, la mer
Méditerranée présente un risque de pollution
aux plastiques important, comme lexplique François
Galgani, chercheur à lIfremer : « la mer
Méditerranée connaît, en moyenne, les
densités de plastiques les plus importantes au monde : 250
milliards de micro-plastiques en Méditerranée
».
L'analyse de ces échantillons débutera en
décembre et les résultats commenceront à
être diffusés au printemps 2015. On sait que ces
minuscules fragments de matières plastiques sont
ingérés par les petits animaux du plancton (les
larves de poissons, de crustacés et de mollusques par
exemple) et qu'ils s'accumulent ensuite dans la chaîne
alimentaire.
Eaux
continentales.
Raccourcis de la suite du
chapitre : Lacs,
étangs, barrages
- Cours
d'eaux
(généralités)
/ Fleuves et
rivières - Glaciers
Eaux de
pluie.
Les précipitations annuelles à la
surface du globe sont estimés à environ 500 000
x 109 m3 d'eau
(500 000 milliard de mètres cubes),
dont le quart retourne à la mer grâce aux fleuves et
aux rivières.
La pluviométrie est la mesure de la pluie. L'outil
utilisé est le pluviomètre ou le
pluviographe.
La mesure utilisée est généralement le
millimètre (mm), et parfois le litre d'eau au mètre
carré (L
m2-1)
: un millimètre en pluviométrie correspond à
une hauteur d'eau de un millimètre. L'avantage de cette
unité est qu'elle est indépendante de la surface
(par exemple, un millimètre d'eau pour une
surface d'un mètre carré équivaut à un
litre d'eau).

En Europe, c'est la ville de Podgorica
(Monténégro), qui
détient le record avec 1 661 millimètres de
précipitations annuelles.
En France métropolitaine, il tombe 15,4 millions de
litres (15 400 m3) d'eau de pluie sur le
sol chaque seconde en moyenne, et donc environ 486 milliard
de m3 par an, dont 175 milliard seulement sont "efficaces",
c'est-à-dire qui alimentes les ressources en eaux
continentales.

(Source : Météo-France)
___________________________________________________
En principe les eaux de pluie ne contiennent que des gaz
atmosphériques, à la limite de leur
solubilité, soit :
- oxygène (lien
interne sur ce gaz), 7
à 8 ml / litre
- azote (lien
interne sur ce gaz), 15 ml
/ litre
- gaz carbonique
(CO2,
lien
interne sur ce gaz), qui
varie selon le lieu, la saison et la durée de chute
des gouttes de pluie, soit entre 1 et 50 mg / litre,
Cette présence de CO2 explique
l'acidité de cette eau par formation d'acide
carbonique : pH voisin de 6.5 (cas
général)
- des microparticules minérales ou organiques
diverses (dont certaines bactéries)
- à noter que des micro-particules de
poussières sont à l'origine de la formation
de gouttes de pluies : ces particules engendrent des
microgoutteletes de glace qui grossissent jusqu'à
former des gouttes (processus appelé germination
ou nucléation).
Mais toutes les "poussières" ne se valent pas pour
créer la pluie : les aérosols de feldspath
(minéral à base de silicate
double, d'aluminium, de potassium, de sodium ou de
calcium), bien que minoritaires dans
l'atmosphère par rapport à ceux
composés d'argile, seraient à l'origine de
la majorité des gouttes de pluie car plus
efficaces.

Nota : plus les gouttes se rapprochent du sol, plus la
température augmente, et plus les micro-particules
d'argiles ont tendance à se
désagrèger, au contraire de celles du
feldspath.
(source : université de Leeds
[GB])

Rappel :
- un nuage ( voir les
pages internes
spéciales sur les nuages ) est constitué de
gouttelettes d'eau ou de cristaux de glace
en suspension dans l'air,
- la bruine est une
précipitation de fines gouttes d'eau froides qui
tombent très lentement
- le brouillard est
constitué de fines gouttelettes d'eau en suspension
formant un nuage près du sol,
(il abaisse la visibilité au-dessous du km).
- la brume est
constituée de microscopiques gouttelettes d'eau en
suspension près du sol (c'est un brouillard
léger),
(elle n'abaisse pas trop la visibilité comme le fait
le brouillard)
- la rosée est
l'apparition de petites gouttes d'eau sur les objets
refroidis à l'extérieur
- la neige ( voir pages
internes spéciales ) n'est que de l'eau de pluie
gelée (agglomérations de cristaux de
glace)
> Site
de Meteo-France.
On peut signaler par ailleurs quelques
événements remarquables :
- une pluie, couleur
"sang" dans la
région parisienne, dont la coloration venait des cendres
émises par le volcan Stromboli situé en Italie
(1926)
- une pluie de "boue"
observée dans la région d'Auxerre,
alimentée par des poussières soulevées
dans le Haut-Atlas (1962)
Ainsi tous ces phénomènes montrent la
nécessité de prendre des précautions avant
d'utiliser les eaux de pluies comme usage alimentaire...
Les pluies au-dessus des villes en particulier, sont fortement
polluées surtout en début de précipitation,
en effet, l'atmosphère des villes est souillée de
nombreuses façons :
- par les foyers domestiques, au fuel et au charbon, qui
rejettent des suies, des gaz : CO2
(gaz carbonique ou dioxyde de carbone,
lien
interne), CO (oxyde de carbone,
lien
interne),
et
SO2
(dioxyde de soufre ou anhydride sulfureux ,
lien
interne), carbures d'hydrogène, goudrons et
cendres minérales,
- par les échappements des véhicules qui
déversent CO2 et CO
imbrûlés.
Pollution
: l'air (lien
interne) atmosphérique de l'hémisphère
nord est exposée à une pollution particulaire et
gazeuse, due en partie aux oxydes de soufre et d'azote,
responsables des
pluies acides et du
brouillard arctique recouvrant
la zone polaire pendant la mauvaise saison.
Nota : les décharges électriques dans l'air
(foudre), amènent donc la formation
de substances azotées, tels que les
acides nitreux
et nitriques
( pluies acides > site
web en anglais).
Notes : en analysant les eaux de pluie, les scientifiques peuvent
aisément remonter à des données relatives
à la pollution atmosphérique. Mais ils peuvent
également réussir à reconstruire tout un pan
de l'histoire -- et même de la géographie -- d'une
région. !
C'est par exemple, ce que montrent des travaux menés par
une équipe internationale (France,
Royaume-Uni et Allemagne) sur des échantillons
d'eaux de pluie prélevés en Bretagne, eaux de pluie
dissimulées dans des roches granitiques
échouées sur la côte, entre Brest et
Nantes.
Pour estimer l'âge de ces traces d'eaux de pluie, les
chercheurs ont d'abord eu recours à une méthode
très classique de datation radiométrique.
Résultat : ces pluies se sont abattues sur la région
il y a environ 300 millions dannées. Et ce sont
ensuite des analyses, par spectrométrie de masse
notamment, qui ont permis aux scientifiques d'en apprendre plus
sur "l'altitude et la latitude" sous lesquelles ces pluies sont
tombées.
De quoi confirmer qu'à la fin du Carbonifère, le
Massif armoricain se situait... au niveau de l'équateur, au
cur de la chaîne varisque formée par le
rapprochement de deux continents qui allait donner la
Pangée, positionné à une altitude proche de
celle des Alpes mais dont il ne reste aujourd'hui que peu de
reliefs.

Lacs,
étangs,
barrages.
Masse d'eau plan d'eau.
Une masse d'eau plan d'eau est une
partie distincte et significative des eaux de surface telle qu'un
lac ou un réservoir.

Un lac est une
étendue d'eau plus ou moins profonde, dont la
rétention des eaux est due à l'existence d'une
contre-pente qui peut se remplir par ruissellement (ou par des
apports d'eaux de sources) , et qui ne subit pas l'influence des
mers et océans du globe.
Si les lacs ne représentent quune petite fraction de
la surface de la planète, ils sont en revanche reconnus
comme étant des sites dactivité
biogéochimique très intense. De ce fait, ils sont en
général une source importante démission
de gaz à effet de serre, tels le dioxyde de carbone
(CO2) ou encore le méthane
(CH4) quils rejettent dans
latmosphère. Cependant certains peuvent en absorber
quils nen rejettent et être ainsi des puits de
carbone terrestre.
Les stocks et flux de carbone sont encore très mal connus,
en partie parce que la question de labondance et de la
taille des lacs est demeurée jusquà ce jour
sans réponse précise, les études
réalisées se basant soit sur des
éléments cartographiques incomplets à
léchelle globale, soit sur des approches statistiques
inexactes.
Une équipe internationale, à laquelle participait un
chercheur du Laboratoire docéanologie et de
géosciences (LOG, université Lille
1, CNRS, université du Littoral Côte
dopale) a constituée, à partir de
données de télédétection spatiale, une
base de données appelée Glowabo
(pour Global Water Bodies).
Glowabo recense, pour la première fois de manière
aussi précise, les informations géographiques et
morphométriques denviron 117 millions de lacs
répartis sur lensemble de la surface du globe hormis
les zones glaciaires (Antarctique et
Arctique) et ayant une superficie supérieure
à 0,002 km² (0,2 ha).
Leur surface totale des lacs couvriraient environ 5 millions de
km², soit 3,7 % de la surface terrestre. Les
résultats ont été publiés
(en 2014) dans la revue Geophysical
Research Letters.
Grâce à Glowabo, les chercheurs ont pu montrer
quen superficie, ce sont les grands lacs et ceux de
tailles intermédiaires qui dominent.
Par rapport à des travaux antérieurs qui avaient
estimé le nombre de lacs en se basant sur une approche
essentiellement statistique (à plus de 304
millions), cette étude a permis de mettre en
évidence un nombre certes moins important de lacs, mais
dont lensemble couvre néanmoins une surface totale
plus importante. Cette analyse a permis de réduire
considérablement le niveau dincertitude par rapport
aux estimations précédentes et constitue de ce fait
un tremplin pour une meilleure évaluation des
problèmes fondamentaux et appliqués liés aux
questions de limnologie à léchelle mondiale.
Cette évaluation plus précise du nombre et de la
taille des lacs va notamment permettre une meilleure
compréhension de leur influence sur les processus
biogéochimiques à grandes échelles et donc
sur le climat.
Par ailleurs, selon un travail des géographes de
l'Université McGill à Montréal
(Quebec, Canada), le volume total
des lacs naturels se situerait entre 196 000 et 202 000 km3. Mais
surtout, la profondeur moyenne des lacs serait beaucoup moins
importante que prévu, passant de 62 à 42
mètres soit une diminution d'un tiers - et le
méthane
(gaz à effet de serre dont le potentiel de
réchauffement global est 25 fois plus important que celui
du dioxyde
de carbone), est très
présent au fond; or la quantité de méthane
libérée dans l'atmosphère est d'autant plus
importante que les étendues d'eau sont peu profondes.
Ainsi, suite à cette nouvelle estimation, la contribution
des lacs au réchauffement climatique pourrait ainsi
être revue à la hausse.
A noter que le temps de séjour moyen de l'eau serait
de 5 ans, avec des variations annuelles de 1 à 100 ans dans
3000 lacs (Baïkal : 375 ans).
On notera également, une plus forte concentration de lacs
dans l'hémisphère Nord.
Répartition des lacs de la planète, entre eau
douce et salée.


(Source > Sciences et Avenir, N°840,
Nature, Limnologie)
---------------------------------------------------------------------
Un étang n'est qu'un
lac de faible profondeur, la cuvette sera formée :
- par des glissements, fractures ou plissements des
sols,
- par des barrages naturels (moraines glacières ou
coulées de lave),
- par le comblement partiel d'anciennes mers,
- par le remplissage du cratère de volcans
éteints (caldeira > page).
Nota : une étude sur le
rôle hydraulique des étangs mené en
lorraine (en 2008-2009)
montre que les étangs jouent un rôle que lon
attribue en générale aux zones humides. Le temps de
séjours de leau est de 5 à 6 mois dans un
étang, ce qui est très important
(30 jours pour les lagunes en
moyenne) et induit une modification des
caractéristiques physico-chimique de leau entre
lentrée et la sortie de létang :
réduction des nitrates et des phosphates, production de
chlorophylle, variation du pH et biodégradation des
micropolluants.
(source : gerermonetang.com).
Rappel : un marais est un
terrain, généralement de vaste étendue, de
relief peu accidenté, recouvert en permanence ou par
intermittence, d'une nappe d'eau peu
profonde, où croissent en abondance des plantes
aquatiques et parfois des arbres.
La composition des eaux tient à la nature
géologique des terrains du bassin versant et à celle
du fond de la retenue.
Elle subie des variations grâce :
- au régime des vents qui modifie la concentration en
CO2 (par agitation de l'eau)
- aux pluies qui amènent surtout des matières
en suspension
- à la température qui règle les cycles
de recirculation de la masse d'eau
La surface des lacs est en contact avec l'atmosphère et
possède une température sensiblement identique.
Les parties les plus profondes sont occupées par de l'eau
à une densité supérieure à celle de
surface. Cette densité peut atteindre le maximum au fond,
pour une température de 4°C.
Il s'ensuit que, sous nos climats, un lac profond présente,
lorsque l'on descend de la surface vers le fond (voir
schéma ci-joint):
- de l'eau chaude se refroidissant jusqu'à 4°C
l'été,
- de l'eau froide (ou glacée) se réchauffant
jusqu'à 4°C l'hiver.
Si l'on effectue des mesures de température en fonction
de la profondeur (relevé bathythermographique), on trouve
:
- une zone où la température
décroît faiblement,
- une zone dite de saut thermique où la
température baisse rapidement en quelques
mètres,
- une zone profonde dans laquelle la température
décroît plus lentement et atteint 4°C si le
lac est assez profond.


Ce relevé met en
évidence 3 couches d'eau de comportement très
différent :
- La zone supérieure ou épilimnion, est
aérée, reçoit de la lumière et
réchauffée l'été. Elle est le
siège d'une vie intense. Les algues vertes qui y
prolifèrent consomment le CO2 dissous
(lien
interne sur ce gaz) et rejettent
du dioxygène
O2
(assimilation chlorophyllienne,
lien
interne sur ce gaz ).
- La zone de transition ou mésolimnion : la teneur en
oxygène dissous décroît du haut au bas de
cette zone. Les espèces vivantes aérobies
disparaissent donc progressivement au profit d'autres moins
exigeantes ou strictement anaérobies.
- La zone profonde ou hypolimnion : totalement
dépourvue d'oxygène, cette zone est le
siège de fermentations anaérobies. Certaines
bactéries libèrent du sulfure
d'hydrogène H2S (
lien
interne sur ce gaz ), d'autres du méthane
CH4 (
lien
interne ), en décomposant
les végétaux morts qui s'accumulent sur le fond.
Ces fermentations permettent la solubilisation des
minéraux qui constituent le fond de la cuvette. Ceci
explique la présence quasi constante de Fer
(Symbole : Fe - Masse atomique : 55,847)
et de Manganèse (Symbole : Mn - Masse
atomique : 54,938) dans le fond des lacs.
Lorsque la température de l'eau de surface atteint
4°C, les eaux de l'épilimnion descendent tandis qu'au
contraire, les couches profondes remontent vers la surface. On dit
que le lac ou le barrage a basculé. Ce
phénomène a lieu, sous notre latitude, en
automne.
Au printemps, le phénomène inverse se reproduit
à la suite du réchauffement jusqu'à 4°C
de la couche superficielle qui devient ainsi plus dense que les
couches profondes.
Si le lac est très profond, la température
correspondant au maximum de densité règne sur une
grande épaisseur. La circulation n'est alors que partielle
et n'affecte pas le fond.
Ce phénomène explique les apparitions
saisonnières de certains éléments
gênants (manganèse en particulier), qui, remontant en
surface, sont pompés avec l'eau.
C'est donc une bonne précaution, lorsque l'on doit
utiliser l'eau d'un lac ou d'un barrage pour alimenter une station
de traitement d'eau, de prévoir une tour de prises
étagées afin de pouvoir choisir la tranche d'eau la
plus favorable selon la saison.
NB : il existe en France 1 618 plans d'eau de 10 ha ou plus (=>
100 000 m²), soit : 151 lacs, 1227 étangs et 240
retenues.
Notes
: il existe un
certain nombre de lacs (au
moins deux) sur
Terre, très salés, de température "normale"
en surface (par exemple
20°C) et
à très haute température en
profondeur
(jusqu'à
60°C).
Hypothèse envisagées pour expliquer cette
situation :
Des recherches à propos de ces lacs, font
apparaître un effet appelé "effet
héliothermique"...
Cet effet donné en guise d'explication, ressemble fort
à l'effet de serre que nous connaissons bien par
ailleurs !
L'eau des lacs est donc chauffée par le Soleil. La nuit
(ou l'hiver), lorsque cette
source de chaleur est absente (ou beaucoup
moins importante), le lac tend à se refroidir
par rayonnement. Toutefois, comme l'eau chaude du lac rayonne dans
l'infrarouge et que l'eau est très opaque aux infrarouges,
seule la couche superficielle se refroidit. Cette couche isole les
couches plus profondes du lac de l'atmosphère
extérieure et le lac ne se refroidit pas en
profondeur...
Évidemment, cette première partie de l'explication
n'est valide que dans la mesure où il n'y a pas de
brassage de l'eau du lac par convection. L'eau des lacs
ordinaire comme celle des lacs très salés est
très opaque aux infrarouges. Cependant, dans un lac
ordinaire, la convection accomplit un brassage très
efficace de l'eau du lac : lorsque la couche superficielle se
refroidit, elle devient plus dense, elle tend donc à
plonger en profondeur... ce brassage est ce qui permet à
tout le lac de se refroidir, en dépit de l'obstacle que
constitue une très petite couche d'eau vis-à-vis des
infrarouges.
Ce qui distingue les lacs très salés des lacs
ordinaires est la stratification de ces lacs en couches de
salinité différente, la couche profonde étant
sensiblement plus salée que la couche superficielle. L'eau
profonde est donc sensiblement plus dense que l'eau de surface,
et, lorsque l'eau de surface se refroidit, tant que la
différence de température entre l'eau de surface et
l'eau profonde n'est pas trop importante, la densité de la
couche superficielle augmente mais reste inférieure
à celle de l'eau que l'on trouve plus en profondeur. Dans
ces conditions, il n'y a pas brassage de la couche superficielle
et de la couche profonde. L'eau profonde, contrairement à
l'eau de surface, est réchauffée par le Soleil, mais
n'est pas refroidie par l'air de la nuit (ou la température
hivernale).
Ainsi, la température est plus
élevée en profondeur qu'en
surface.
Barrages.
Un barrage est un ouvrage d'art construit en travers d'un cours
d'eau et destiné à en réguler son
débit et/ou à stocker de l'eau, notamment pour le
contrôle des crues, l'irrigation, l'industrie,
l'hydroélectricité, la pisciculture, une
réserve d'eau potable, etc.. (dans la
nature, il existe aussi des barrages de castors).
Les barrages existent probablement depuis la préhistoire,
notamment en Égypte (réserve d'eau
potable, d'irrigation, viviers, piscicultures). Un barrage
d'une longueur de 115 mètres fut construit dans la
vallée de Garawi en Égypte vers 3000 av. J.-C. Et
selon N. Schnitter-Reinhardt, le plus ancien barrage poids connu
est situé près de Jawa, en Jordanie, vers la fin du
IVe millénaire av. J.-C.7.
Hérodote cite un barrage construit par le pharaon
Ménès, fondateur de la première dynastie,
à Kosheish, pour alimenter la ville de Memphis.
Types de barrages : barrage poids, barrage en
remblais, barrage voute, barrage contreforts ou multivoûtes,
barrages mobiles / à aiguilles, barrages mobiles à
battant, à gravité, barrage à vannes-clapets,
mobile à clapets [Wpd, Types
de barrages ].
(> source
wikipédia)
Exemples de grands barrages dans le monde :
- Barrage de Jinping I en Chine sur la
rivière Yalong (affluent du
Yangzi)
, il est un des plus haut du monde en 2016
(hauteur : 305 m, longueur : 568 m)
- Barrage de Nourek (hauteur : 304 m),
sur la rivière Vakhch
(tributaire de l'Amou
Daria), au Tadjikistan
- Barrage d'Inguri en Géorgie sur le fleuve Ingouri,
il est le plus grand barrage "voûte" du monde
(hauteur : 271,5 m, longueur : 750 m)
- Barrage de la Grande-Dixence (Cleuson Dixence) sur la
rivière la Dixence
(affluent de
la
Borgne, donc sous-affluent du
Rhône),
en Suisse (il est le plus haut barrage "poids"
du monde, 285 m)
- Barrage des Trois-Gorges, en Chine sur le fleuve Yangzi
(longueur : 2 335 m, hauteur : 181
m)
- Barrage de Xiaowan en Chine sur le fleuve Mékong
(hauteur : 192 m, longueur : 902 m)
- le barrage Hoover sur le fleuve Colorado,
aux États-Unis (1931-1935)
- les barrages d'Assouan sur le fleuve Nil,
en Égypte
- les barrages d'Inga sur le fleuve Congo,
en République démocratique du Congo (RDC)
- le barrage d'Itaipu sur le fleuve Paraná,
à la frontière, entre le Brésil et le
Paraguay
- la centrale Robert-Bourassa sur le fleuve La
Grande Rivière , au Québec
(Canada)
- le barrage Daniel-Johnson sur la rivière
Manicouagan
(affluent du fleuve Saint-Laurent)
au Québec (Canada)
- le barrage de Kapanda sur le fleuve Cuanza,
en Angola
- le barrage Atatürk sur le fleuve Euphrate,
en Turquie
- le barrage de Guri sur la rivière
Caroni (affluent
du fleuve l'Orenoque),
au Venezuela
Nota : liste
des plus hauts barrages du monde (wpd)
Nota : en hydraulique
(pages
internes), le modèle
réduit est très utilisé pour les
études de mécanique des fluides des ouvrages tels
que ports, digues, barrages, etc. On utilise dans ces
cas-là la similitude du nombre de Froude.
Des modèles numériques bi- ou tridimensionnels sont
également souvent utilisés.
------------------------------------
Évolution
des lacs et barrages
A l'origine de l'histoire d'un lac ou au moment de la mise en eau
d'un barrage, l'eau s'accumulant dans la cuvette lessive les
terrains et noie les végétaux. Il s'ensuit des
phénomènes de décomposition qui
entraînent la dégradation de la qualité de
l'eau. Celle-ci se trouble, se colore, sa teneur en
matières organiques augmente considérablement et il
se développe parfois des odeurs
désagréables.
La masse d'eau est le siège de la "maladie des jeunes
barrages". Cette maladie dure plus ou moins longtemps (4 à
5 ans en moyenne).
Après quoi, les phénomènes de
décantation (action de décanter : les particules,
sous l'action de leurs poids et de la pesanteur, se
déposent au fond d'un récipient) font chuter la
turbidité :mesure importante, qui
exprime la valeur de la quantité de matières en
suspension très finement divisé telles que argiles,
limons, grains de silice, matières organiques, métal
colloïdal, etc.;
tandis que l'installation d'une micro et macro-flore ainsi que
l'empoissonnement, régularisent l'équilibre
biologique.
Les éléments vivants se succèdent avec les
saisons ; une fois morts, ils tombent au fond, se
décomposent et libèrent des éléments
fertilisants (azote, phosphore ...), favorisant la croissance du
plancton. De oligotrophe (qui nourrit mal !) qu'il était,
le lac est devenu eutrophe (qui nourrit bien !). A la limite,
l'intensification du développement des algues finit par
transformer le lac en tourbière puis, enfin, en une zone
sèche.
Ce phénomène inéluctable est naturel, sa
vitesse est à l'échelle du temps
géologique.
Pollution : la pollution apporte des
éléments favorisant la croissance du plancton
(engrais, phosphates, etc. ...) et accélère
considérablement le processus qui, de millénaire
qu'il était, peut s'accomplir en une centaine
d'années.
Sources diverses : Futura
- Science (Environnement), et le site
CultureSciences-Physique.

Lacs notables
:
. Le complexe des lacs
Michigan-Huron est le plus grand
lac en superficie : 117 586 km ². Il a également
le plus long littoral du lac dans le monde : 8 790 km. Mais si
Huron et Michigan
sont considérés comme deux lacs distincts, alors le
lac Supérieur
est le plus grand lac, avec 82 367 km ². Toutefois, Huron a
encore le plus long littoral au 6 157 km (2980 km
à l'exclusion des côtes de ses nombreuses îles
intérieures).
Cependant le plus petit océan géologique, la mer
Caspienne avec 374
000 km ² a une superficie plus grande que les plus grands
lacs d'eau douce six combinés, et il est fréquemment
cité comme le plus grand lac du monde.
. Le lac le plus profond est le lac Baïkal
en Sibérie, avec un fond à 1 637 m. Sa profondeur
moyenne est aussi la plus grande dans le monde
(749 m). Il est également un des
plus volumineux lacs du monde (23 600
km³, quoique plus faible que la mer
Caspienne à 78 200 km³),
et le deuxième plus long (environ 630 km de
pointe à pointe).
. Le plus long lac est le lac Tanganyika,
avec une longueur d'environ 670 km (mesurée
le long de la ligne centrale du lac). Il est
également le deuxième plus grand en volume et le
second plus profond (1470 m), après
le lac Baïkal.
. Le plus haut lac du monde,
si la taille n'est pas un critère, serait le lac de
cratère du volcan Ojos
del Salado, à 6 390 mètres
(20965 pieds).
. Le plus large et plus haut lac d'eau douce
(plus de 250 kilomètres
carrés) dans le monde est le Pumoyong Tso
(Pumuoyong Tso), dans la Région
autonome du Tibet (Chine), à 5 018 mètres
(16463 pieds) au-dessus de niveau de la
mer.
. Le plus haut lac navigable du monde (commercialement) est
le lac Titicaca, au
Pérou et en Bolivie, à 3 812 m. Il est
également le plus grand lac d'eau douce (et le
deuxième plus grand) des lacs d'Amérique du Sud.
. Le plus bas des lacs du monde, est la Mer
Morte, à la frontière d'Israël et de la
Jordanie, avec 418 m au-dessous du niveau des mers. Il est
également l'un des lacs avec une concentration des plus
élevée en sel.
. Le plus grand lac situé dans une île est le
lac Nettilling (sur
l'île de Baffin, Canada du Nord), avec une superficie
de 5 542 km² et une longueur maximale de 123 km.
. La plus grande île dans un lac d'eau est
l'île Manitoulin dans le lac Huron,
avec une superficie de 2 766 km ².
. La plus grande résurgence de caldeira sur Terre
est le lac Toba, sur
l'île de Sumatra (Indonésie).
. Le plus grand lac situé entièrement dans les
limites d'une ville (depuis 2001) est
le lac Wanapitei dans la ville de
Sudbury, Ontario (Canada).
. Le dernier lac d'eau salée dans le monde encore
habité par des crocodiles, est le lac
Enriquillo (République
Dominicaine).
. Le plus grand lac situé dans un seul pays serait
le lac Michigan aux
Etats-Unis, cependant il est parfois considérée
comme faisant partie du système
Michigan-Huron (USA/Canada), ce qui
donc amène le Grand
Lac de l'Ours
(Great Bear
Lake) au Canada
(Territoires du Nord-Ouest), a être
ce plus grand lac intérieur d'une seule juridiction.
. Le lac le plus au nord sur la Terre est le
Upper Lake Dumbell, dans la
région de Qikiqtaaluk, au Nunavut (Canada), à une
latitude de 82 ° 28'N. Il est situé à seulement
5,2 km au sud-ouest de Alert, l'établissement le
plus nordique au monde. Nota : il y a aussi plusieurs petits lacs
situés au nord du lac, mais ils sont tous sans nom et
apparaissent uniquement sur des cartes très
détaillées.
. Le lac le plus chaud d'Europe et donc de France serait le
lac d'Aiguebelette
(température moyenne d'environ 27°C en
été). Il est situé en Savoie, au coeur de
l'Avant Pays Savoyard et à la porte du Parc Naturel de
Chartreuse, sur la montagne de l'Epine, à
l'extrémité sud du massif du Jura
français (et à environ 10 km
à l'ouest de la ville de Chambéry).
Les plus
grands lacs par leur superficie et par
continent sont
:
- Afrique Lac Victoria
(aussi le troisième lac d'eau douce sur
Terre, un des Grands Lacs d'Afrique)
- Antarctique Lac
Vostok
(subglacial)
- Asie Lac Baïkal
(si la mer Caspienne est
considérée comme un lac, il est le plus grand en
Eurasie, mais elle est divisée entre les deux continents
géographiques);
- Lac d'Ourmia (Oroumieh en persan) est un lac salé dans
le nord-ouest de lIran, dans lAzerbaïdjan
iranien (entre les provinces dAzerbaïdjan oriental
et dAzerbaïdjan occidental). Plus grand lac
dIran et d'Asie de l'Ouest, il fait partie du parc
national du même nom.
- Europe Lac Ladoga,
suivi par le lac Onega, les deux
localisés dans le nord-ouest de la Russie
- Amérique du Nord
les lacs Michigan-Huron,
qui est hydrologiquement un seul lac. Toutefois, les lacs Huron
et Michigan sont souvent considérés comme des
lacs distincts, dans ce cas, le lac Supérieur
doit être considéré comme le plus
grand
- Amérique Centrale
Lac Nicaragua,
il est le plus grand lac de l'Amérique centrale et le
troisième plus grand lac d'Amérique latine
(après les lacs Titicaca
et Maracaibo),
et l'un des plus grands lacs d'eau douce du monde
- Amérique du Sud
Lac Titicaca, qui
est aussi la plus haute instance d'eau navigable au-dessus du
niveau des mers. Le lac Maracaibo
- qui est considéré par certains comme le
deuxième lac le plus ancien sur Terre -, mais depuis il
se situe au niveau de la mer et est aujourd'hui contigu
à la mer, d'autres considèrent qu'il a
été transformée en baie
- Océanie
Lorsqu'il est rempli, le plus grand lac d'eau douce en
Océanie est le lac Taupo,
dont en Australie le Lac Eyre (lac
salé, souvent asséché).
Plus particulèrement :
Lacs du monde les plus
étendus
(+ de 10000
km², pour plus de renseignements
cliquer sur les liens).
Lacs
les plus profonds
(supérieur à 200
m) :

Lacs
les plus profonds
(suite) :
(Lacs de nature
particulière)
Lacs
de nature particulière
:
Nota : voir aussi la page spéciale sur les
lacs
acides (lien interne).
---------------
(cours d'eaux)
Cours
d'eaux -
Généralités.
(> raccourci vers Fleuves
et rivières,
Généralités et raccourci vers
Liste des plus
long fleuves) )

Types de cours d'eau
:
Rigole : peut désigner un filet d'eau
s'écoulant en surface ou un sillon où
s'écoulent les eaux de ruissellement,
Ru, ruisselet : désigne un tout petit ruisseau,
c'est-à-dire un cours d'eau de faible largeur
(inférieure à un mètre), souvent au
démarrage d'un écoulement,
Ruisseau : petit cours d'eau, ni très large ni
très long, alimenté par des sources d'eau
naturelles, souvent affluent d'un étang, d'un lac ou d'une
rivière. C'est la taille plus que le débit qui fait
la différence entre un ruisseau et une rivière,
Torrent : cours d'eau au débit rapide et
irrégulier, situé sur une pente plus ou moins
prononcée. On trouve les torrents sur des terrains
accidentés ou en montagne. Lors d'orages ou de pluies
violentes, les torrents peuvent connaître des crues
très brutales (rapides dans le temps) et très
importantes (en volume). Principalement, on applique ce terme aux
cours d'eau de montagne, au lit rocheux et encaissé, et
ayant un débit rapide et pérenne. Ce terme est
à proscrire pour une utilisation en langage
géographique. De nombreux torrents dans les
Pyrénées portent le nom de gaves (Gave de Pau). Dans
les Alpes, on les appelle des nants (Nant-Noir, Bon-Nant).
Oued (synonymes wadi, arroyo) : terme d'origine arabe
désignant un cours d'eau temporaire dans les régions
arides ou semi-arides. Son écoulement dépend des
précipitations et il peut rester à sec pendant de
très longues périodes,
Ravine : désigne les cours d'eau des îles
tropicales, se jetant dans la mer, et pouvant connaître des
débits extrêmement importants à la suite de
fortes pluies (durant les cyclones principalement). Leur lit peut
être très large,
Rivière : en hydrologie, ce terme désigne un
cours d'eau moyennement important, à l'écoulement
continu ou intermittent, suivant un tracé défini et
se jetant dans un autre cours d'eau, un lac, une mer, une
dépression ou un marais.
En géographie physique, ce terme désigne un cours
d'eau faiblement ou moyennement important, recevant de l'eau
d'autres cours d'eau tributaires (les affluents), et se jetant
dans un cours d'eau de plus grande importance,
Fleuve : cours d'eau important, long et au débit
élevé, comptant de nombreux affluents et se jetant
dans la mer (ou parfois dans une mer intérieure). Les
fleuves côtiers sont de petits cours d'eau se jetant
directement dans la mer.
Remarques : le site Internet IMAGE
(Information sur les Milieux Aquatiques
pour la Gestion Environnementale) de
l'ONEMA,
met en ligne lensemble des résultats des inventaires
réalisés dans les rivières françaises.
Ces données collectées par pêche scientifique
à lélectricité tous les ans, au niveau
de stations dobservation (au nombre
de 650 en 2004), permettent
détablir une image fidèle des espèces
présentes et de leur densité dans
lhexagone.
Voir également la page
spéciales sur les cascades.
Fleuves
et rivières
Généralités.
Un fleuve est un cours d'eau qui se jette dans la mer ou
dans l'océan. Il se distingue donc d'une
rivière, qui est tributaire d'un autre cours
d'eau.
Il n'y a pas de différence fondamentale entre les
fleuves, rivières et torrents, sinon leur
débit.
Le régime des pluies a une grande influence sur la
composition de ces eaux : pendant la période de grosses
précipitations, les matières en suspension
deviennent plus abondantes tandis que la minéralisation
(sels dissous) diminue.
La composition de ces eaux change, bien entendu, avec la
matière des terrains traversés.
Enfin, les rivières sont particulièrement
exposées aux contaminations de toute sorte. Le
déversement des égouts urbains dans les
rivières entraîne une augmentation de la
minéralisation, des matières organiques et un
appauvrissement en oxygène dissous.
< Vidéo-Conférence "L'eau
et la rivière" de
et l'agence Adour-Garonne,
sur YouTube >
Pollution : 75% des masses
d'eaux sont actuellement en mauvais état biologique
(selon le Conseil Européen, elles ne
devaient être que de 33 % en 2015...), 50 %
des rivières, lacs et nappes deau souterraines
natteindront pas le bon état écologique en
2018, 90 % des rivières sont contaminées par les
pesticides. Jusqu'à un certain point, les matières
organiques peuvent être "digérées" par les
bactéries de l'eau à la condition qu'un apport
suffisant d'oxygène existe, ce qui est souvent le cas. Mais
si le débit de la rivière vient à diminuer
(étiage) ou que la pollution augmente brutalement (orage
entraînant un "lavage" des égouts),
l'auto-épuration n'est plus suffisante : l'eau s'appauvrit
dangereusement en oxygène, les poissons meurent. C'est bien
souvent ce phénomène et non un déversement
toxique qui est le responsable des bancs de poissons morts que
l'on voit souvent passer dans les cours d'eau à la
traversée des villes.
Beaucoup plus dangereux sont les déversements industriels,
souvent très toxiques, qui provoquent des goûts, des
odeurs, des mousses, etc. ...
Les éléments apportés à l'eau sont
anormaux et leur présence ne peut souvent qu'être
détectée qu'à posteriori, ce qui offre de
graves dangers pour l'exploitation des stations de traitement.
Il n'est pas possible d'éliminer avec certitude tous les
composés toxiques susceptibles d'être
décelés dans une rivière. C'est pourquoi il
ne reste souvent d'autre solution que d'interrompre le pompage
pendant le passage d'une "vague" de pollution.
Pour toutes ces raisons, les pouvoirs publics ont longtemps
préféré, lorsque cela était possible,
utiliser les eaux souterraines plutôt que les eaux de
surface.
Cette opinion prévaut encore dans
beaucoup d'organismes officiels, mais je pense qu'elle n'est pas
saine, en effet, il est encore possible, au prix de quelques
améliorations de traitement, d'utiliser les eaux de
surface.
Par ailleurs, les techniques actuelles d'épuration
des eaux usées et la réglementation des
déversements devraient ralentir le processus de
pollution.
Pourquoi, dans ces conditions, puiser
dans les eaux profondes qui devraient constituer des
réserves, pour un avenir dans lequel le traitement des eaux
de surface deviendra, ou impossible ou si coûteux, qu'il
faudra y renoncer ?
Notes sur le ressaut
hydraulique :
Lagitation de la surface des torrents de montagne
traduit la géométrie très tourmentée
de leur lit, formé de gros cailloux. Dès que la
profondeur est comparable à la taille des cailloux, tout
obstacle se répercute immédiatement sur la surface
libre. Chaque caillou se comporte alors comme un seuil. Au
contraire, dans un fleuve aux eaux tranquilles, où la
profondeur est supérieure à la profondeur critique,
une irrégularité du lit ne laisse presque aucune
trace à la surface. Pour quune grosse pierre ait un
effet sur cette surface, il faudrait en effet quelle ait une
taille du même ordre de grandeur ou plus grande que la
profondeur critique hc. Si la hauteur de cette pierre est
supérieure à hc, comme cest le cas des seuils
artificiels, elle provoque un brusque changement de régime.
Lécoulement devient localement torrentiel au-dessus
du seuil et immédiatement à laval, puis il
retrouve son allure fluviale un peu plus loin, après une
sorte de singularité appelée « ressaut
hydraulique » (voir figure ci-après).
Schéma dun ressaut hydraulique dans un canal,
avec un régime torrentiel à lamont et fluvial
à laval. La région grisée
représente les remous qui dissipent une grande partie de
lénergie. Sa longueur est souvent du même ordre
de grandeur que la profondeur. La flèche bleue indique la
direction de lécoulement. Les pentes des surfaces
libres à lamont et à laval du ressaut,
ainsi que celle de la ligne de fond, sont tellement faibles
quà léchelle du ressaut, ces lignes
peuvent paraître horizontales
[Grenoble Sciences].
Ces seuils artificiels sont couramment utilisés par
les services chargés de lentretien des cours
deau ou de la gestion des ressources en eau. Ils permettent
de créer des pertes dénergie sous la forme de
forts remous qui réduisent lérosion des berges
et la localisent au voisinage du seuil,
régulièrement bétonné et entretenu.
Ils facilitent aussi la décantation à lamont
du seuil des matières en suspension entraînées
par la rivière. Ils servent encore à mesurer et
prédire assez tôt le débit qui arrivera plus
tard dans une retenue située en aval
Rappel : page
spéciales sur les cascades.
(suite, fleuves et
rivières)
Quelques un
des plus longs
fleuves de notre planète
(par
continent).
--------------------------------------------
>>>
raccourcis pour les autres continents : africain
- américain (du
nord au sud) - asiatique -
océanique
Allemagne
(D) -
Autriche (A),
Pologne (PL)
|
(L > 180 km)
Belgique
(B),
Pays-Bas
(NL),
Luxembourg (L)
|
Nom
|
Longueur (L, km)
|
Rhin
(NL, L)
|
1325
|
Meuse
(B)
|
950 (192 en
Belgique)
|
Ems
(NL)
|
371
|
Escaut
(B)
|
350
|
(L => 350 km)
Irlande (IRL),
Royaume-Uni [Angleterre
(E), Écosse
(S), Pays de Galles(W),
Irlande du Nord
(IN)]
|
(L > 100 km)
Scandinavie [ Norvège
(N), Suède
(S), Finlande
(FIN), Danemark
(DK), Islande
(IS) ]
|
(L > 150 km)
Espagne (E), Portugal
(P), Italie
(I)
|
Grèce (GR),
Macédoine
(MK),
Albanie (AL)
|
Nom
|
Longueur (L, km)
|
Nom
|
Longueur (L, km)
|
Évros
[Maritsa], (GR)
|
480
|
Pénée
[Pineiós],
(GR)
|
216
|
Vardar
[Axiós], (GR, MK)
|
388
|
Strymon
[Strymónas],
(GR)
|
125
|
Drin
(AL, MK)
|
335
|
Alphée
[Alfeiós],
(GR)
|
120
|
Aliakmon
(GR)
|
297
|
Thiamis
[Kalamas], (GR)
|
115
|
Nestos
[Mesta], (GR)
|
230
|
Arachthos
(GR)
|
110
|
Achelóos
(GR)
|
220
|
Eurotas
[Evrotas],
[GR])
|
82
|
Turquie (TR),
Chypre (CY)
|
Nota : Firat Nehri
(Euphrate,
2780 km) et Dicle Nehri
(Tigre,
1900 km) > voir continent asiatique
.
Europe centrale et de l'est
Bulgarie (BG),
Hongrie (H), République
Tchèque (CZ),
Roumanie (RO),
Croatie (HR)
|
Europe de l'est et du sud (suite)
Estonie
(EST),
Lettonie
(LV),
Lituanie
(LT), Serbie
(SRB),
Slovénie
(SLO),
Slovaquie
(SK)
|
Fédération de
Russie
(RUS) -
Géorgie
(GE) - Biélorussie (Bélarus)
(BY)
Moldavie (MD) -
Ukraine
(UA)
|
Nom
|
Longueur (L, km)
|
Nom
|
Longueur (L, km)
|
Volga
(RUS)
|
3690
|
Daugava
(RUS, BY)
|
1020
|
Danube
(MD, UA)
|
3019
|
Niémen
(RUS, BY)
|
937
|
Dniepr
(RUS, BY,
UA)
|
2290
|
Kouban
(RUS)
|
870
|
Kolyma
(RUS)
|
2129
|
Mezen
(RUS)
|
857
|
Don
(RUS)
|
1950
|
Boug
méridional
(UA)
|
806
|
Petchora
(RUS)
|
1809
|
Kamtchatka
(RUS)
|
758
|
Kura
(GE)
|
1514
|
Dvina
du Nord
(RUS)
|
744
|
Iana
(RUS)
|
1490
|
Terek
(RUS, GE)
|
623
|
Dniestr
(MD, UA)
|
1362
|
Çoruh
[Tchorokhi], (GE)
|
376
|
-
|
-
|
Ingouri
(GE)
|
213
|
Nota :
Lena (4400
km), Amour
(4354 km),
Ienisseï
(4200 km),
Ob
(3650 km),
Oural (2500
km) et
Indiguirka
(1726 km) > voir continent
asiatique .
---------------------------
>>> raccourcis pour
les autres continents : africain -
américain - asiatique
- océanique
(africain)
(raccourcis vers Canada (Nord),
Hawaï, Cuba
ou Amérique
Centrale et Sud)
Continent
américain :
Canada
(C)
&
États-Unis
d'Amérique
(US)
|
Canada & USA,
suite.
(L => 500 km)
(vers Canada, Territoires du Nord)
Canada, suite et fin :
Territoires du Nord-Ouest et
Nunavut
(L => 500 km)
Continent
américain (suite) :
Hawaï
(USA)
|
Continent
américain (suite et fin) :
Cuba
|
(vers Amérique Centrale et Sud)
Continent
américain (suite) :
Amérique
Centrale
[AC]
& Amérique du Sud
|
>>> raccourcis pour les autres continents :
européen - africain
- asiatique - océanique
.

>>> raccourcis pour Singapour,
Malaisie, Indonésie
ou Japon
et Philippines
Asie du Sud-Est
Malaisie
(dont Nord de
Bornéo,
[B])
|
Indonésie
(Bornéo[B],
Sumatra[S],
Java[J]),
|
(Japon et Philippines)
>>> raccourcis pour les autres continents : -
océanique - européen
- africain - américain
.
(océanique)
Continent
océanique :
Australie
|
>>> raccourcis vers Tasmanie,
Nouvelle-Zélande,
Papouasie-Nouvelle-Guinée
Continent
océanique
(suite)
:
Tasmanie
|
(océanie, suite)
Continent
océanique (suite)
:
Nouvelle-Zélande
(Iles
Nord
[N] et
Sud [S]
)
|
Papouasie -
Nouvelle-Guinée
|
>>> raccourcis (retour) vers les autres continents :
européen - africain
- américain - asiatique
.
(Fleuves et rivières de France et
Glaciers) ou retour chapitre
Fleuves.