Lac
Erié.
- Le lac Erié est le plus méridional et le
quatrième par la taille, des cinq
Grands Lacs d'Amérique du Nord
(Nord des Etats de l'Ohio et de
Pennsylvanie).

- Situé à une altitude 173 m, le lac a :
- une superficie totale de 25 612 km²
( 2 612 000 ha),
- une longueur maximale (axe longitudinal du Nord-Est au
Sud-Ouest) de 388 km,
- une profondeur moyenne de 19 m, et maximum d'environ 64
m.
- Il communique avec d'autres lacs : la rivière
Détroit (51
km) le relie au lac Saint-Clair
(1 114 km²) situé au
nord, qui lui-même par la rivière
Sainte-Claire (64
km) est relié au lac Huron.
Il est relié par ailleurs au lac Ontario
par le canal de Welland
(42 km), et à l'Hudson
par le canal Erié (584 km).
Ses principaux ports sont : Detroit
(sur le lac Saint-Clair), Windsor,
Toledo, Cleveland et Buffalo
(située non loin des chutes du
Niagara).
< lien
>
L'explorateur français Louis Jolliet (1645-1700) fut le
premier Européen à découvrir le lac
Érié, en 1669.
NOTES :
Malgré leur taille, les Grands
Lacs ont connu une pollution de l'eau croissante et
localement alarmante par les métaux lourds et divers
produits chimiques (à partir de Toronto et Hamilton
notamment). La non-tarification de l'eau et les bas coûts de
l'énergie et du bois, ainsi que les facilités de
transport par voie d'eau ont attiré autour des Grands Lacs
des usines métallurgiques, des papeteries, des usines
chimiques, de production d'automobiles et de nombreux autres
produits manufacturés qui ont massivement pollué ces
lacs durant plus d'un siècle pour certaines. Des produits
rémanents métalliques et des POP liposolubles se
retrouvent dans toute la chaîne alimentaire, jusque chez les
bélugas et baleines de l'estuaire du Saint-Laurent.
Les lacs reçoivent des sels de déglaçage
résultant du déneigement des routes. Ils subissent
une eutrophisation d'origine agricole et urbaine (eaux
usées) qu'ils ne peuvent dégrader. À ceci
s'ajoutent des problèmes écologiques graves et
nouveaux liés aux concentrations croissantes de produit
affectant la fertilité ou se comportant comme des leurres
hormonaux, ou liés à lintroduction
d'espèces invasives (Moule zébrée par
exemple). En 1980, la Commission mixte internationale Canada
États-unis avait identifié 42 sites prioritaires
jugés « préoccupants » en raison de la
gravité de la pollution de leurs eaux5. Il faut aussi
lutter contre la pollution de l'air : les pluies qui lessivent les
panaches de pollution deviennent acides et contiennent du mercure,
des pesticides, des nutriments et de nombreux polluants
émis par les usines, les véhicules et les villes :
de 90 à 95 % des produits chimiques qui contaminent le lac
Supérieur auraient une origine atmosphérique.
Depuis les années 2000, un problème nouveau semble
aussi se poser avec l'accumulation dans les sédiments du
fleuve Saint-Laurent de la toxine Bt produite par nombre de
plantes transgéniques (OGM) abondamment cultivées
dans ces régions, alerte un écotoxicologue
français, ainsi que le Centre Saint-Laurent
dEnvironnement Canada et lInstitut de recherche en
biotechnologie de Montréal qui ont découvert des
concentrations anormales et préoccupantes de toxine Bt
saccumulant dans les sédiments du fleuve
Saint-Laurent, à lembouchure des rivières
Châteauguay, Richelieu et Yamaska6.
Depuis les accords signés à partir de 1978 entre les
États-Unis et le Canada, divers programmes de
réhabilitation et de suivi sont en cours pour
dépolluer les lacs et décontaminer le fleuve
Saint-Laurent, avec les gouvernements, collectivités,
écoles et ONG, avec des résultats plus ou moins
significatifs selon les polluants. Les émissions acides
industrielles ont été fortement réduites,
mais d'autres polluants continuent à poser
problème.
(source Wikipedia)
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