Caldeira

Les caldeiras (du portugais caldeira, qui signifie chaudron) résultent en partie des explosions volcaniques, mais essentiellement d’effondrements sous un volcan, qui se produisent quand un vide se crée en profondeur à la suite de l’émission de grandes quantités de magma.


(Éruption du volcan Tungurahua en 1999)

Ce sont donc des dépressions de grandes dimensions et en général, de forme presque circulaire, qui se remplissent d'eau en captant des rivières ou en recueillant l'eau de pluie et forment ainsi des lacs d'eau plus ou moins chaude et/ou acide.
Exemple 1 : la caldeira du Rinjani, occupée par un lac ceint de forêts et de falaises escarpées:

Exemple 2 : la caldeira de Quiloteo (Équateur), qui mesure plusieurs kilomètres de diamètre :

Autre exemple à voir (lien) : la caldeira d'Askja (Islande).

Le Parc Yellowstone (USA) fait partie d'une caldeira de 45 km de diamètre qui se serait formée il y a 600 000 ans. Il doit bien exister quelques caldeiras enfouies sous les calottes glaciaires, comme par exemple au Canada (en Colombie-Britannique, au Mont Silverthrone au sud-ouest et au Mont Edziza dans le nord de la partie centrale).
La plus grande caldeira connue est celle du Toba, formée il y a 73 000 ans, et qui se trouve dans l'île de Sumatra (Indonésie). Elle mesure cent kilomètres de long et trente kilomètres de large.

Certaines caldeiras sont partiellement ouvertes sur la mer et forment des baies ou des golfes comme à Santorin (Grèce), à Rabaul (Papouasie-Nouvelle-Guinée), ou aux Champs Phlégréens (vers Naples, Italie).
A noter que certaines eaux sont très acides (surtout acide sulfurique, H2SO4), comme par exemple le volcan Shirane avec son lac d'acide sulfurique comblant le cratère (lien) ou le volcan Poàs au Costa Rica.