Kymi
(en finnois :
Kymijoki).
- Fleuve de l'Europe du nord, en spécifiquement de
la Finlande.
Il est un des longs fleuves du sud-est de la Finlande.
- Il est issu du lac
Päijänne
(superficie de 1 100 km² ou 110 000 ha, et
119 km dans sa plus grande longueur), province de
Finlande-Occidentale et région de
Finlande-Centrale.

Nota : la source le plus éloigné du fleuve serait
toutefois le lac Pielavesi, son point le
plus éloigné (mesuré par voie de
circulation) étant quelque 570 km de la mer ?
(source anglaise).
Sur le fleuve se trouvent 12 centrales hydroélectriques et
plusieurs barrages afin de réguler le niveau d'eau.

Kymi /
Kymijoki
(suite)
- Longueur : 203 kilomètres.
Bassin versant : 37 107 km². Nota : son bassin collecteur
représente 11 % de la Finlande.
Débit moyen : 283
m3/s (à Kotka).
- Pays traversé : République de Finlande.
- Principales communes/villes traversées : Heinola,
Kouvola, Kuusankoski, Anjalankoski, Kotka (sur une
des branches ouest).
- Lacs principaux : Ruotsalainen (74,13
km²), Konnivesi (50 km²),
Pyhäjärvi (61,8 km²).
- Principal affluent : Jämsänjoki.
- Le fleuve se jette en formant un delta en 5 branches, en
particulier vers Kotka, dans le Golfe
de Finlande
(Suomenlahti,
428 x 120 km, 29 500 km²), qui
est un bras oriental de la mer
Baltique (reliée à
l'Océan
Atlantique
par la mer
du Nord).
NOTES - Pollution :
Les usinesde pâtes à papier usines ont
contribué à polluer le fleuve, qui est maintenant
connu pour la contamination de ses sédiments par des
polluants de type HAP et polychlorés
(notamment à partir des biocides utilisés pour la
conservation des pâtes à papier ou les produits de
blanchiment des pâtes). Il a été
montré que ces produits étaient pour certains
fortement bioaccumulés par diverses espèces de
poissons tout au long de la chaine alimentaire.
La filière bois et d'autres industries ont aussi
pollué l'environnement fluvial de cette région par
des résidus de retardateurs de flamme
(polybromés) concentrés par
le réseau trophique jusque chez les oiseaux marins et par
un pesticide chlorophénolique peu dégradable
(le Ky-5), source de dommages pour la faune
et la flore.
Des études ont aussi portée sur la lamproie de
rivière qui a un cycle de vie partagé entre la mer
baltique et les cours d'eau dont ce fleuve.
Cette lamproie a un organisme relativement riche en lipides et
passe ses première 4 années enfouies dans la vase,
ce qui la rend a priori vulnérable à la
bioaccumulation de certains polluants organiques
(hydrocarbures aromatiques polycycliques - HAP), et
organochlorés notamment, dont dioxines et
polychlorobiphényles (PCB)
particulièrement présents dans les sédiments
de ce fleuve et connus pour être liposolubles).
Au début des années 2000, des chercheurs finlandais
(biologistes et chimistes) de trois
universités ont voulu mesurer le degré de
contamination des larves qui vivent en filtrant l'eau durant leurs
quatre premières années, enfouies dans le
sédiment (lequel contient dans la partie aval du fleuve des
métaux lourds ainsi que des organochlorés dont
dioxines, furannes et polychlorobiphényles
(PCB) et d'autres polluants organiques
persistants (POP) qui font maintenant en
Europe l'objet d'une « Stratégie communautaire
(...afin de protéger la santé humaine et animale et
l'environnement) ». Des larves de trois catégories de
tailles ont été prélevées et
analysées, ainsi que des échantillons de vase. Au vu
des résultats, les chercheurs ont souligné que les
POPs bioaccumulés dans les larves de lamproie fluviatile
sont une source possible de « danger toxique » en termes
de Sécurité alimentaire pour l'alimentation humaine
dans les pays baltes. Ils sont aussi une menace pour le bon
développement des lamproies et de leurs populations. Ces
chercheurs suggèrent qu'à la fois les larves et les
adultes des lamproies devrait être mieux
étudiés afin de mieux comprendre les impacts de leur
contamination par les POP, par rapport à d'autres
expériences faites sur l'impact des POP pour la
santé humaine et sur d'autre espèces de la faune
(Sources : Wikipedia).
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