Le lac est connu pour la limpidité exceptionnelle de ses
eaux, celle-ci permettant une visibilité atteignant les 25
mètres.
Par ailleurs, l'eau du Tanganyika est d'une extrême richesse
minérale, et ses paramètres sont très
particuliers :
Au-delà des 200 mètres de profondeur, la vie
d'êtres supérieurs est impossible; l'absence
d'oxygène
(O2), remplacé par du sulfure
d'hydrogène (H2S), ne permet le maintien que
de bactéries anaérobies
(sulfato-réductrices). Les vents
dominants durant l'été austral
(venant du sud-est) provoquent des remontées de
cette zone anoxique. Les poissons vivant dans ces secteurs n'ont
d'autre choix que de fuir ou mourir !
Principales villes et cités au bord du lac Tanganyika :
Durant les années 1946 et 1947, le Dr Max Poll organise une
expédition sur le lac. Son but est de collecter un maximum
de données diverses. Un bateau (le Baron
Dhanis) est spécialement affrété
à cette fin. Des sondages et relevés
bathymétriques des fonds sont effectués. Des
pêches au chalut, à la senne, au filet maillant,
à la ligne sont organisées de jour comme de nuit
pour collecter les poissons. Les fluctuations du niveau de l'eau,
les variations de température, la chimie du lac
(variation de minéralité, de pH, de
conductivité), le plancton (phyto et
zoo), les macrophytes, les invertébrés, les
insectes aquatiques, les batraciens et reptiles : une somme
énorme de données est répertoriée. Des
spécimens sont classés et décrits s'il y a
lieu.
Une grande partie des connaissances actuelles sur le lac
Tanganyika nous vient de ce travail titanesque
(source Wikipedia).
NOTA : le lac est évoqué par Michel Sardou en 1982,
dans sa chanson à succès "Afrique adieu", ainsi que
par Jean-Pax Méfret (journaliste,
écrivain et auteur-compositeur-interprète
français) dans "Parole d'homme".