Notes : 500 000 km de rivières sillonnent la France (découpés en 4240 masses d'eau, tronçons de rivères ou de lacs).

Les principaux fleuves qui traversent la France (métropolitaine)
(> raccourci vers les fleuves hors métropole, et raccourci vers les rivières métropolitaines)
Nom
Longueur (km)
Nom
Longueur (km)
la Loire
1006
la Somme
245
la Seine
776
l' Aude
224
le Rhône
812 (522 en France)
la Vilaine
218
la Meuse
950 (450 en France)
le Rhin*
188 en France (1325)
la Garonne
647 (521,9 en France)
l'Orne
169,6
la Charente
381,4
la Sèvre Niortaise
158,4
l' Escaut*
350 (98 en France)
le Blavet
149
l' Adour
335
l'Hérault
147,6
(pour plus de renseignements cliquer sur le lien) - * voir continent européen
Nom
Longueur (km)
Nom
Longueur (km)
l'Aulne
144
la Sienne
92,6
l'Orb
135,4
le Golo [Corse]
89,4
la Vire
128
le Tavignano [Corse]
89
le Lay
119
l'Aa
89
L'Eyre
118
la Sélune
84,7
la (ou le) Têt
116
le Tech
84,5
l'Argens
115,6
l'Arc
83
le Var
113,8
l'Agly
80
la Touques
108,4
la Sée
78,8
l'Authie
108
la Seulles
78,7
la Dives
105
le Trieux
72,1
la Rance
105
la Bresle
72
le Couesnon
97,4
la Douve
71,6
la Canche
95
Yser
70,3
le Vidourle
95
la Seudre
68,2

Fleuves français (suite) :
Nom
Longueur (km)
Nom
Longueur (km)
Taravo (Corse)
65,4
-
-
l'Odet
62,7
le Rizzanese [Corse]
44,1
la Vie
62,3
le Libron
43,9
l'Ellé
60
le Gouessant
41,25
la Touloubre
59
le Liamone [Corse]
40,9
Léguer
58,1
la Saâne
40,1
l'Élorn
56,4
la Roya
40,1
L'Auray
56,4
l'Yères
39,8
l'Arguenon
56
l'Aven
39,3
le Falleron
52
la Liane
38,2
le Vistre
49,4
l'Auzance
38,1
le Loup
49,3
la Maye
37,9
l'Huveaune
48,4
la Bravona [Corse]
37,2
le Jaudy
47,8
la Scie
37
le Gapeau
47,5
le Paillon
35,8
le Gouët
46,6
la rivière d'Étel
35,8
Orbu [Corse]
45,7
L'Aber-Wrac'h
33,3
le Curé
45
l'Ay
32,6
la Nivelle
45
le Travo [Corse]
32,4
la Siagne
44,45
Bevinco [Corse]
31,2
le Prunelli [Corse]
44,3
Aber-Benoît
31,1
-
-
la Saire
31

Fleuves français (suite et fin) :

Nom
Longueur (km)
Nom
Longueur (km)
le Fium'Alto [Corse]
30,8
Brague
21
Lez
29,6
Reppe
17,6
Douron
28,2
Laïta
17
Divette
27,6
Moros
16,6
Cagne
27,5
Vincin
16,1
Bélon
26,3
Penfeld
15,9
Durdent
25,4
Uhabia
15,1
Thar
24,8
Valmont
13,8
Boudigau
24,5
Dun
13
Rivière de Morlaix
24,3
Saint Laurent
11
Figarella [Corse]
23,9
Liscu [Corse]
10,7
Aber-Ildut
23,9
Untxin
9,4
Porto [Corse]
23,6
Courant d'Huchet
9
Ostriconi [Corse]
23,2
Baillaury
8,5
Fango [Corse]
22,5
Roubaud
8,3
Quillimadec
22,3
Courant de Mimizan
7
Wimereux
22,1
Courant de Soustons
7
Slack
21,8
Arques
6

Nota :
  • le fleuve côtier le plus court de France métropolitaine serait la Veules (1 195 m),
    qui naît et arrose les communes de Veules-les-Roses et Sotteville-sur-Mer (Seine-Maritime, 76):
  • le fleuve côtier le plus court de Corse serait le Ruisseau de Cala d'Olivu (1 320 m),
    qui prend sa source et se jette dans la Mediterranée, dans la commune de Monticello,
    (Communauté de communes de l'Île-Rousse - Balagne, en Haute Corse).
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Fleuves de la France d'outre-mer (DROM-COM) :
Nom
Longueur (km)

Guyane

Maroni
611
Mana
430
Oyapock
403
Approuague
335
Sinnamary
289
Comté
160
Mahury
160
Iracoubo
140
Kourou
112

Guadeloupe

Grande Rivière à Goyaves
36,4
La Lézarde
25,5

Martinique

Rivière la Lézarde
34,1
Rivière Capot
21,2

Réunion

Rivière des Galets
35,3
Rivière Saint-Étienne
34,5
Rivière de Mât
34,1

Mayotte

Mro Oua Ouroveni
23


(Nouvelle-Cadélonie)





Nom
Longueur (km)

Nouvelle-Calédonie

(Grande Terre)

Diahot
55
Tontouta
38
Ouaieme
34
Dumbéa
23

Nom
Longueur (km)

Polynésie française

(Tahiti)
Vaituòru
23
Mahateaho
18
Vaitepiha (Tautira)
15
Punaruu
13
Fautauà (Papeete)
12
( sources : wikipedia & rivieresdetahiti.com/les-rivieres-explorees )



(rivières) ou (début, fleuves)







Notes. L’ensemble des rivières françaises représente une longueur totale de 623 464 km dont :

Sources : BD Carthage (IGN) - 2014 / Source : Sandre, Décembre 2015.

------------------------------
Les principales rivières qui traversent la France métropolitaine
(uniquement pour celles supérieures, égales ou d'environ 100 km)
Nom
Longueur (km)
Nom
Longueur (km)
la Moselle
550 (314 en France)
la Sarthe
313
la Marne
525
Le Loir
311
le Lot
484,8
l' Aisne
300
la Dordogne
483
l' Oise
302
la Saône
473
l' Yonne
293
le Doubs
453
l' Aveyron
290
l' Allier
410
l' Isère
286
le Tarn
380
l' Indre
265
la Vienne
363
l' Isle
255,3
le Cher
360
l' Aube
248
la Durance
323
la Creuse
235
(pour plus de renseignements cliquer sur le lien de la rivière)

- (fleuves)


Rivières françaises (suite)
Nom
Longueur (km)
Nom
Longueur (km)
l' Eure
225
le Serein
186
la Vézère
211,2
le Verdon
180
l' Ill
210
la Sauldre
180
la Semoy (ou Semois)
210
le Gave de Pau
180
la Dronne
200,6
le Gers
176
la Mayenne
200
l'Armançon
174
la Lys
195
l'Ariège
170
l'Agout
194
le Viaur
168,4
la Dore
190
la Truyère
167,2
l'Ognon
190
le Loing
166
l'Ain
190
la Sioule
166
la Gartempe
190
l'Arrats
161,9
la Sambre
188
la Meurthe
161
la Baïse
188
la Sèvre Nantaise
159


- (fleuves)


Rivières françaises (suite) :
Nom
Longueur (km)
Nom
Longueur (km)
le Luy
154
la Cèze
128,4
l'Arnon
150
l'Arc
127,5
la Save
148,4
le Gard ou Gardon
127,3
la Risle
144
la Chiers
127,1
le Clain
143,7
le Gave d'Oloron
127
la Vesle
140
l'Ardèche
125,1
l'Aire
140
la Douze
122
l'Oust
138
la Loue
122
la Gimone
135,7
la Cère
120,4
l'Hers
135
l'Osse
120,3
le Dropt
132,4
l'Arroux
120
l'Iton
132
le Gabas
117
le Drac
130
l'Ornain
116
la Grande-Seille
130
le Dadou
115,8
l'Huisne
130
la Saulx
115,4


- (fleuves)


Rivières françaises (suite et fin) :
Nom
Longueur (km)
Nom
Longueur (km)
l'Eygues (ou Aigue)
114,2
-
-
l'Epte
112,5
l'Aron
104
le Beuvron
112
l'Oudon
103
l'Auvézère
112
la Scarpe
102
le Grand Morin
112
l'Ource
100,4
la Chiers
112 (ou 127,1)
l'Arros
100
la Drôme
110,7
la Seille
100
le Don
110
la Louge
100
la Cure
110
l'Arconce
99
le Midou
108
la Boutonne
98,8
l'Arve
107,8 (en France)
le Ciron
96,9
le Thouet
107
le Cosson
96,4
le Taurion
107
la Corrèze
94,2
la Besbre
106
l'Ouvèze
93,3
le Célé
104,4
la Gelise
92

Télécharger : cartes des rivières et fleuves de France
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******************************
> Lien vers un site des origines des noms de rivières (toponymie)



(suite, vers les glaciers) ou (début page)








Glaciers

Il s'agit de toute grande masse de glace naturelle provenant de la neige, permanente à l'échelle humaine. L'essentiel de l'eau douce de la planète se trouve sous forme de glaces, presque uniquement localisées dans les régions polaires et par ailleurs immobilisées.
Soit, environ 29.5 millions de km3, avec 97% pour l'Antarctique et le Groenland.
L'épaisseur de ces étendues glacières sont très variables et peuvent atteindre 4 000 mètres.
A noter que cette réserve d'eau solide n'est pratiquement pas utilisée par l'homme.

NB. par ailleurs, il ne faut pas confondre ces glaces avec la banquise qui est constitué d'eau salée gelée (eau de mer), les lacs ou les rivières gelés, les tarines observées en aval des sources dans les pays froids, ni les glaciaires qui se développent au fond des gouffres.

Les glaciers, quelque soit leur taille, s'écoulent lentement tel un fleuve; ils exercent une érosion considérable due au poids énorme de la glace.
Les langues de glaces qui arrivent à la mer ont tendance à flotter (la densité de la glace est d'environ 0,8
donc plus faible que celle de l'eau de mer ), et se cassent : c'est la formation des icebergs (on appelle ce phénomène le vêlage).

Nota : la glaciologie est aujourd'hui l'étude de la glace naturelle sous ses diverses formes : neige, glaciers, glace de mer, de rivière ou de lac, glace dans les sols gelés. Le mot fut créé vers 1890 pour traduire le mot allemend Gletscherkunde (littéralement : science des glaciers), qu'avait introduit Heim en 1885. De fait, jusqu'à la seconde guerre modiale, la glaciologie se bornait presque exclusivement à l'étude des glaciers. (Lliboutry, 1977).

Rappelons que la fonte d’un glacier se traduit par une arrivée d’eau supplémentaire dans les océans, ce qui provoque leur élévation (même si le phénomène le plus important est la dilatation thermique de l’eau).
Par contre la fonte de la banquise, contrairement à celle des glaciers, ne modifie pas le niveau des mers (ou de manière négligeable). En effet, en vertu du principe de la poussée d’Archimède, la banquise qui flotte sur l’océan déplace un volume d’eau de mer dont le poids est égal à celui de la glace. Donc si cette glace fond, l’eau de fonte occupera exactement le volume d’eau de mer déplacé par la banquise.

Types de glaciers :
- glacier de vallée, ou glacier alpin : glacier qui se développe dans une vallée de montagne. C'est le cas de nombreux glaciers des Alpes, d'ou le nom de "glacier alpin" qui est utilisé pour caratériser ce type de glacier dans des massifs montagneux autres que les Alpes.
- glacier de piémont : langue glaciaire en forme de lobe. Se produit lorsque la glace s'écoule dans une vallée qui s'ouvre ensuite sur une plaine, ou une vallée plus large, permettant la divergence du flux de glace frontale.
- glacier suspendu : glacier perché sur les parois abruptes de haute altitude, dont la partie inférieure se termine par une chute de séracs : le front est une falaise de glace en pleine paroi d'où se détachent des séracs. La température de ces glaciers (ainsi que celle de leur lit rocheux) est négative, donc contrairement aux glacier tempérés, il n'y a pas de glissement à l'interface glace/roche. Ils peuvent ainsi s'accrocher en des sites non colonisables par les glaciers tempérés.
- glacier noir : glacier recouvert d'une couche morainique.
Exemples : Glacier Noir dans le Massif des Écrins, ou glacier de la Brenva, sur le versant italien du Mont Blanc.
- glacier rocheux : langue de débris meubles (limons, cailloux et rochers), provenant d'un glacier recouvert ou d'un glacier enterré, où aucune glace n'est apparente (l'épaisseur de la couche de débris dépassant 5 mètres) et qui présente des signes d'écoulement, présent ou passé. De fait, sa vitesse peut être de plusieurs mètres par an ; elle diminue au fur et à mesure que la glace présente en profondeur disparaît et que les partie fines sont emportées par l'eau de la fonte des neiges.
- glacier tempéré : glacier qui subit une fonte assez importante pendant l'été, ce qui a pour conséquence de ramener sa température à la température de fusion de la glace, soit 0°C à la pression atmosphérique. Dans cette définition, on ne tient pas compte de la neige ou du névé de surface qui est à des températures négatives pendant l'hiver. C'est le cas de la majorité des glaciers des Alpes, des Pyrénées, de la Nouvelle Zélande, et du Caucase.
- glacier froid : ce sont des glaciers dont l'ensemble de la glace est à moins de 0°C, pendant toute l'année. C'est le cas de nombreux glaciers d'Alaska, de l'Arctique Canadien, du Spitzberg, ainsi que des indlandsis antarctique et groenlandais.
- glacier tropical : glacier des très hautes montagnes des régions tropicales. Face aux variations saisonnières, leur comportement est différent de celui des glaciers alpins : alors que les glaciers alpins accumulent la neige pendant l'hiver, et fondent pendant l'été, pour les glaciers tropicaux les deux processus se produisent en même temps. Dans les Andes, on distingue les glaciers de la zone tropicale externe (Pérou, Bolivie) où la fonte et l'accumulation se produisent pendant la saison humide (de novembre à mars) et les glaciers de la zone tropicale interne (Equateur, Irian Jaya) où l'accumulation et la fonte ont lieu toute l'année. La saison sèche permet le développement des pénitents (>voir cette page).
Bien que les glaciers tropicaux représentent moins de 5% des glaciers de montagne du globe, leur influence socio-économique est importante : les eaux de la fonte de ces glaciers alimentent en eau potable plusieurs grandes villes telles, en Amérique du sud : La Paz, Lima, ou Quito ; elles actionnent également des usines hydroélectriques.

Notes :
- la bédière : c'est un terme de glaciologie désignant un torrent parcourant la surface d'un glacier et alimenté par les eaux de fonte et/ou de pluie.
- le moulin : il s'agit d'un puit plus ou moins important dans la langue d'ablation glaciaire, creusé par l'érosion de l'eau des bédières qui s'engouffre dans une crevasse. Ainsi appelé par analogie avec le bruit des antiques roues à eau actionnant les moulins.
- le vêlage : forme d'ablation par détachement de blocs de glace de tailles variables, du front d'un glacier. Un glacier suspendu peut ainsi produire une avalanche plus ou moins importante de morceaux de glace, tandis qu'un glacier qui se termine dans l'eau (lac ou mer) produit des icebergs.
- la rimaye : c'est une grande crevasse qui se développe au pied des parois, à la partie supérieure des glaciers. La rimaye marque la limite entre les masses de neige ou de glace gelées et collées au rocher et celles du glacier proprement dit où en profondeur la glace au point de fusion permet le glissement sur le lit. C'est ce qui explique leur grande profondeur, parfois jusqu'à 50 m.
- les indlandsis (en danois : glace de l'intérieur des terres) : ils désignaient initialement non seulement les glaces du Groenland, mais aussi les champs de glace plus modestes de l'Islande. Aujourd'hui, ce terme désigne les très vastes nappes de glace couvrant en grande partie ou totalement un continent. Actuellement, il en existe deux : l'Antarctique dans l'hémisphère sud, le Groenland dans l'hémisphère nord. Pendant les âges glaciaires du quaternaire (entre environ - 2,4 et - 1,5 millions d'années jusqu'à aujourd'hui), des indlandsis recouvraient également le nord de l'Europe, de l'Asie et de l'Amérique du nord.
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Rappel : voir éventuellement, les pages internes spéciales sur la glace.

Sources et/ou Lien : Généralités sur les Glaciers (UJF-Grenoble, lien).

> iceberg (partie surnageante, calcul > voir Hydrostatique ) :


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Fin du chapitre 2 Eaux naturelles