Lac de Maracaibo (lago de Macaraibo).




Il est directement relié à la mer des Caraïbes par le détroit de Maracaibo.
Il serait l'unique lac d'eau douce au monde à avoir une connexion directe et naturelle avec la mer.

Au niveau de son débouché sur la mer (Golfe du Venezuela), on a construit un pont impressionnant appelé Pont du Général Rafael Urdaneta, de 8,678 km de long, qui relie les deux rives du détroit au niveau de sa partie la plus étroite.

De multiples cours d'eau lui apportent leurs eaux, tels que les ríos Chama (200 km) et Catatumbo (500 km), ce dernier étant de loin le plus important (60 % des eaux du lac).

Nota : grâce à la découverte de réserves de pétrole en 1910, il apporte au Venezuela une certaine prospérité. Produisant plus de 2 000 000 barils par jour, il contribue largement à faire du Venezuela un des pays les plus riches du continent.

NOTES.
Le développement prévu de la région de Zulia et l'exploitation massive du lac de Maracaibo a été effectué de manière irresponsable, dans la mesure où aujourd'hui, une grande partie de sa zone est pleine de plantes aquatiques, les algues "Lemna minor", qui poussent dans les milieux riches en azote (un substrat qui a été intégrée dans le lac de Maracaibo par les départements des eaux usées des entreprises locales). En certains endroits, le niveau de pollution de l'eau est dangereux pour la santé (déversements de pétrole, eaux usées, exploitation du charbon).
La présence de ces grandes quantités d'algues, bloque le passage de la lumière solaire, et affecte de manière significative les cycles biologiques, empêchant le développement les espèces d'algues et les plantes indigènes; en outre, les résidus de Lemna s'accumulent dans le fond, créant une couche de matières organiques qui produit de grandes quantités de composés d'ammoniac, de méthane et d'autres dont la saturation provoque l'eutrophisation des eaux.