le lac (ou mer ) d'Aral.

Il est alimentée par les fleuves Syr-Daria et Amou-Daria.

Principales villes situées à proximité : Kokaral et Aralsk (Kazakhstan) et Muynak (Mo‘ynoq, Ouzbékistan ).

NOTES :
Sa superficie couvrait 68 000 km² en 1960, puis 28 687 km² en 1998, et cette mer n'a cessé de diminuer dangereusement - 17 160 km² en 2004 - en raison de l'utilisation intensive de ses affluents pour l'irrigation.
La mer d'Aral avait ainsi perdu 60 % de son volume naturel et constituait un spectacle affligeant. Elle recevait, dans les années 1950, 60 milliards de mètres cubes d’eau, aujourd’hui elle en avait moins de 7 milliards par an (en 2006).

À ce jour, son assèchement partiel est l'une des plus importantes catastrophes écologiques mondiales :

Par ailleurs, il a été enregistré une augmentation de l'amplitude saisonnière. Il apparaît probable que les modifications climatiques poseraient, à court terme, des problèmes pour la culture locale du coton.
Dans une région où la population dépasse 3 millions d'habitants, certaines agglomérations anciennement côtières sont restées longtemps, à la suite du retrait des eaux, à plusieurs dizaines de kilomètres de la mer.
La commune d'Aralsk dans le nord, qui vivait de la pêche et de ses chantiers navals, aujourd'hui abandonnée, donne la mesure des bouleversements économiques entraînés par cette désertification. Parallèlement, le volume global de la production agricole a plus que quadruplé en trente ans.


La salinité croissante a détruit la faune et la flore marines, ravageant le secteur de la pêche. La mer s'est rétrécie, jusqu'à perdre la moitié de sa superficie et le tiers de son volume. En 1989, elle s'est divisée en deux : une petite mer au nord et une grande au sud. Les deux principaux ports de pêche se sont retrouvés à sec, et les villages de pêcheurs à 100 kilomètres des côtes...
Aujourd'hui, l'eau de la région contient quatre fois plus de sel par litre que la limite fixée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Vu les lenteurs des administrations nationales et internationales, vu aussi que chacun tire la couverture à soi... sauver la mer devient donc une perspective fort lointaine.

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