l'Yonne
- Rivière de la France et spécifiquement du
Bassin parisien. Régions
Bourgogne-Franche-Comté et
Île-de-France.
Un des principaux affluent gauche du fleuve Seine.
- Elle naît sur le Mont Préneley
(à 738 mètres d'altitude), au
cur de la forêt de La Gravelle, à
l'extrême sud du massif du Morvan
(département de la Nièvre).
Elle se situe sur le territoire de la commune de
Glux-en-Glenne, au sud-est de la ville de
Château-Chinon.

Nota : le mont Préneley culmine à 855 m et il est
situé à environ 3 km au nord-ouest du Mont Beuvray
(821 m). Il est le 2e point le plus
élevé du Morvan après le Haut Folin
(901 m).
Du point de vue hydrologique le mont Préneley est une
charnière : l'une de ses pentes est orientée vers le
bassin de la Loire, tandis l'autre donne
sur le bassin de la Seine.
Depuis celle-ci, de multiples sources donnent naissance à
l'Yonne après avoir
alimenté la tourbière du Port des
Lamberts.
Il fait partie du réseau Natura 2000 pour sa forêt
typiquement morvandelle et une tourbière
protégée pour sa valeur écologique. Le mont
Préneley est propriété du Conseil
général de la Nièvre depuis 1999, et il est
géré au titre des espaces naturels sensibles dont les
objectifs sont la préservation du site et la sensibilisation
du public.
- Longueur : 292,3 km.
Bassin : 10 836 m².
Débit : 93 m3/s (à sa
réunion avec la Seine).
Des lacs réservoirs pour soutenir les étiages et
régulariser les crues ont été
créés : réservoirs des Settons
(sur la
Cure,
1858), du Crescent (à la confluence
de la
Cure
et du
Chalaux,
1932), de Chaumeçon (sur le
Chalaux,
1934) et, sur l'Yonne
même, le plus important, celui de Pannesière-Chaumard
(82 500 000 m3, 1949).
- Départements traversés : la Nièvre
(58), l'Yonne (89)
et la Seine-et-Marne (77).
- Principales communes traversées : Corancy, Corbigny,
Clamecy, Auxerre (préfecture de
l'Yonne), Joigny, Sens, Pont-sur-Yonne, Montereau et
Montereau-Fault-Yonne,
(115 communes en tout).
- Principaux affluents (par longueur) :
l'Armançon
(202,1 km), le Serein
(188,2 km), la Cure
(112,2 km), la Vanne
(ruisseau des abîmes, 58.7 km), le
Beuvron (40,5 km), ruisseau le Vrin
(ru du bois, 36.9 km), l'Anguison
(ruisseau de Morillon, 31.1 km), Ru de
Baulches (ru de varennes, ru d'escamps,
26.4 km), la Rigole d'Yonne
(24,7 km), l'Auxois (22,7
km), le Ravillon (22,6 km), Ru
Saint-Ange (21 km), l'Oreuse
(17,1 km), l'Houssière
(Oussière, 15,8 km), Ru de Sinotte
(15,7 km), Ru Galant (le
rubignon, 14.5 km), Ruisseau d'Ocques (ru
d'Ocq, 14.1 km), Ru de Montgerin (12,9
km), Ru de Genotte (11,8 km),
Ruisseau de Mauvotte (11,2 km), Ru de
Vallan (10,9 km), Ruisseau
d'Andryes (rivière de Druyes, 10.5 km). la Gaillarde
(9,3 km), le Ruisseau de Sardy
(ruisseau des Maillis, 9.2 km), le Touron
(8,6 km), Ruisseau d'Ardan
(ruisseau de Vesvres, 7.6 km), Ruisseau de
Vignes (ru de vignes le bas, 6.5 km),
Ruisseau du Bouillon (6,5 km), Ruisseau des
Salles (6,3 km), Ru de
Subligny (6,3 km), Ruisseau du Chaz
(6,1 km), Ruisseau de la Baye
(6,1 km), Ruisseau de la Motte
(6 km), Ru de Bourienne
(5,7 km), Ruisseau d'Ensein
(5,3 km), l'Abeille (5,1
km), Ru de la Biche (5 km), le Rio
de Grandry (4,6 km), Ruisseau de Fontenelle
(4,6 km), la Bourrade (4,4
km), Ru de Looze (4,1 km), le Grand
Ru (ru du cul de la bonde, 3.8 km), Ru des
Pres Hauts (3,6 km), Ruisseau de la
Fontaine (3,4 km), Ruisseau de Curiot
(ruisseau de grand fond, 3.4 km), Ru de
Crotin (2,9 km), Ru de la Fontaine Bouillon
(2,8 km), Ru des Caillottes
(2,9 km), Ru Fagot (2,4
km), Ruisseau de Coulard (3,1 km),
Ru de Biez (3,1 km), le Vrin des
Marchands (2,2 km);
et voies d'eau artificielles : Aqueduc de la Vanne
(aqueduc de la vanne du loing, aqueduc
d'armentieres, 156.9 km), le canal du Nivernais
(174 km), le canal de Bourgogne
(158,1 km)
Nota : le canal du Nivernais permet
de la relier au bassin de la Loire,
le canal de Bourgogne à celui
de la Saône, et
l'Aqueduc de la Vanne au bassin de la
Seine.
- Elle se jette dans la Seine
à Montereau-Fault-Yonne
(Seine-et-Marne).
Nota : l'Yonne et la Seine auraient été
considérées comme jumelles, seul le cours
supérieur ayant été appelé Seine
après transcription par César du mot latin Sicauna
en Sequana. On y retrouve le nom de l'Yonne : Icauna ou Icaonna
(le nom de Seine pourrait donc être un
diminutif du nom de l'Yonne !).
Par ailleurs, à la confluence le débit de
l'Yonne serait supérieur à celui de la Seine, bien
que celle-ci soit 1,75 fois plus longue !
(d'ou une certaine
polémique...).
-
(rivière principale) - 