INFORMATIONS |
Les mers et les océans sont à la fois un vaste
capteur et un immense réservoir d'énergie
solaire..
Cette énergie est stockée sous forme de chaleur dans
les couches d'eau de surface des mers et des océans tropicaux.
Les courants marins entraînent cette eau vers les hautes
latitudes où elle se refroidit et coule vers le fond des
grands bassins océaniques.
Après un long voyage plusieurs fois séculaire dans les
profondeurs, elle remonte lentement vers la surface dans les
régions dites d' "upwelling".
Ce phénomène de circulation explique pourquoi la température de l'eau décroît avec la profondeur même en zone tropicale où la température de l'eau peut dépasser 28° en surface alors qu'à 1000 mètres de profondeur elle reste uniformément voisine de 4°C.
Lidée dutiliser la différence de
températures entre les eaux tièdes de surface et les
eaux froides profondes pour produire de
lélectricité sera reprise en 1881 par J.
Arsène dArsonval qui proposera un principe
différent: vaporiser un fluide pour actionner un
turboalternateur.
Cest un ingénieur français G. Claude (co-
fondateur de lAir Liquide) et inventeur de la lampe à
néon, qui réalisera dans les décennies 1920 et
1930 les premières usines de production
délectricité à partir de lETM, qui
est connu en anglais sous le nom d "Océan Thermal Energy
Conversion ou OTEC ".
Cest aux États Unis et au Japon que les travaux de R&D pour le développement des usages de leau océanique profonde à des fins Industrielles et commerciales sont les plus avancés. La France - nation pionnière de lETM au début du 20ème siècle - aurait abandonné ce domaine de recherche depuis le milieu des années 1980...
Plusieurs procédés ont été expérimentés. Ils sont fondés sur le principe de thermodynamique selon lequel il est possible d'obtenir du travail mécanique à partir d'un transfert de chaleur entre deux sources à températures différentes.
Exemple de La Seyne-sur-Mer (système de chauffage et de
climatisation) :
La Seyne (principal faubourg de Toulon) est une commune du
département du Var (83), en région
Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le système utilise l'échange thermodynamique en
exploitant les différences de températures, partant de
l'idée que l'eau de mer est plus chaude que l'air l'hiver, et
plus froide en été.
Les calories et frigories sont donc "capturées" dans
leau de mer grâce à trois échangeurs
thermodynamiques, et un système de pompes à chaleur,
afin de restituer chaleur ou froid selon la saison, dans un circuit
où leau douce circule en boucle dans 60 000 m² de
bâtiments (550 logements, 1 théâtre et 1 centre de
conférence)..
Principe :
Nota : la consommation dénergie sera divisée par
trois, la facture des utilisateurs allégée de 40%,
tandis que 1 300 tonnes annuelles de gaz à effet de serre en
moins seront rejetées dans latmosphère.
Le caractère corrosif de leau de mer qui oblige
à utiliser du titane (métal très cher mais
très résistant), dans léchangeur
thermodynamique explique la lourdeur de linvestissement de 2
millions deuros
(dont la moitié à la charge de la commune). Les
coûts dentretien sont aussi élevés, car des
organismes vivants viennent se déposer sur les tuyaux et
filtres en plastique.
Exemple dans la zone d'aménagement urbaine
Euroméditerranée, à Marseille
:
(système de chauffage de climatisation et de production
d'eau chaude) : l'écoquartier Smartseille sort de terre, pour
éclore définitivement en 2018, proposant à terme
près de 400 logements, une crèche et des jardins
partagés, mais aussi des commerces et des bureaux.
La partie la plus originale est invisible de l'extérieur :
c'est le réseau d'énergies renouvelables intelligent,
Massileo®, d'Optimal Solutions, filiale de Dalkia.
Il est destiné à desservir plus de 500.000 m2 de
bâtiments de le zone Euroméditerranée 2 en
chauffage, climatisation et eau chaude sanitaire grâce à
la récupération de calories sur eau de mer.
Smartseille est le premier écoquartier à s'être
raccordé à Massileo, en 2016.
Le principe de fonctionnement est simple : de l'eau est
prélevée à faible profondeur, au large du port
de Marseille, avec une température modérée de 12
à 24 °C selon la saison.
Elle échange ses calories avec une boucle d'eau douce
secondaire puis retourne à la mer. La boucle est reliée
à des pompes à chaleur réversibles qui montent
ou diminuent la température de l'eau afin de produire du
chauffage, de la climatisation ou de l'eau chaude.
Au total, 75 % de l'énergie fournie à Smartseille
provient de sources renouvelables.
Le principe de la thalassothermie peut réduire de 80 % les
émissions de gaz à effet de serre.
Le procédé diffère de l'énergie thermique
des mers, utilisable en zone tropicale, là où, en
profondeur, la température de l'eau n'est que de quelques
degrés Celsius contre souvent 25 en surface.
La thalassothermie ne permet pas de chauffer ni de climatiser
à elle seule, mais elle soulage et convient aux régions
littorales des latitudes moyennes, particulièrement dans les
zones à forte densité de population.
Les scientifiques ont pour habitude de qualifier l'Himalaya de
« troisième pôle »...
Parce que ses glaciers renferment la troisième plus grande
quantité de glace au monde.
Et aujourd'hui, des chercheurs nous révèlent que,
sous l'effet du réchauffement climatique anthropique, ces
glaciers fondent à une vitesse record !
Menaçant notamment l'approvisionnement en eau de millions de
personnes...
Les chercheurs s'appuient pour le dire sur une reconstruction de
près de 15.000 glaciers de lHimalaya.
Alors qu'à leur pic, ils couvraient une superficie de quelque
28.000 kilomètres carrés, ils ne s'étendent
aujourd'hui déjà plus que sur environ 19.600
kilomètres carrés.
Soit une perte de glace de pas moins de 40 % en superficie. Dans le
même temps, ils ont aussi perdu en volume, passant de 596
kilomètres cubes à seulement 309 kilomètres
cubes...
Une perte équivalente à toute la glace des Alpes, du
Caucase et de la Scandinavie réunis !
Une fonte avec de lourdes conséquences.
Les chercheurs précisent que la perte de glace est encore
plus marquée dans les régions orientales. En cause :
des régimes météorologiques
différents.
La fonte est aussi plus marquée pour les glaciers qui
présentent de grandes quantités de débris
naturels à leur surface.
En volume, ils sont responsables de près de 50 % de la perte
de glace alors qu'ils ne comptent que pour quelque 7,5 % du total des
glaciers.
Mais la perte de glace est aussi plus importante pour les glaciers
qui finissent dans des lacs. Ainsi, avec une augmentation du nombre
et de la taille de ces lacs de l'Himalaya, la vitesse de fonte
pourrait encore s'accélérer.
Si cette fonte des glaciers de l'Himalaya a déjà
provoqué une élévation du niveau de la mer
d'environ 1 millimètre, c'est surtout pour l'alimentation en
eau et en énergie des centaines de millions d'habitants de la
région que les scientifiques s'inquiètent. Car
l'accélération du phénomène aura des
implications importantes sur les principaux systèmes fluviaux
de l'Himalaya.
Les habitants de la région constatent d'ailleurs
déjà des changements qui semblent
s'accélérer...
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La transformation de
lArctique en une région plus
chaude,
moins gelée et
biologiquement différente, est aujourdhui
incontestablement en
marche.
Sous leffet du réchauffement
climatique, les températures augmentent, faisant fondre les
glaces et verdir la toundra,
déclenchant dans la région, de gigantesques feux de
forêt et modifiant en profondeur lenvironnement des
populations animales qui vivent en Arctique.
Et des conséquences sont
désormais à attendre pour lensemble de la
planète [© NOAA]
(NOAA : National Oceanic and Atmospheric Administration -
Agence américaine d'observation
océanique et atmosphérique)
En Arctique, les températures de ces six dernières
années ont toutes dépassé la moyenne de
1981-2010 d'au moins 1 °C.
Et les températures mesurées au-delà de 60°
nord entre octobre 2019 et septembre 2020,
classent l'année écoulée au deuxième rang
des plus chaudes jamais enregistrées dans la région
avec plus 1,9 °C par rapport à la moyenne de
1981-2010.
C'est sur la Sibérie, notamment, que des températures
extrêmement élevées -- de 3 à 5 °C
au-dessus des normales -- ont été observées au
cours du printemps 2020 !
Le méga-courant océanique qui tourne autour de l'Antarctique ralentit de façon inquiétante ?
Le Salto Angel (Vénézuéla), les chutes de
la Tugela (Afrique du Sud), les chutes du Niagara (États-Unis
et Canada), les chutes d'Iguaçu (Argentine et Brésil)
ou encore les chutes Victoria (Zambie et Zimbabwe)...
Un peu partout dans le monde, il y a de l'eau qui
tombe.
Et même jusqu'en Antarctique. C'est un peu plus confidentiel, forcément. L'endroit est pour le moins hostile. Pourtant, le pôle Sud abrite bel et bien la plus grande chute d'eau au monde ?
Des milliers de milliards de tonnes d'une eau froide, dense et
riche en oxygène pour celle qui est définitivement la
plus grande chute deau au monde.
Le tout s'écoulant du plateau continental jusque dans les
profondeurs de l'océan, pour constituer ce que les
scientifiques appellent l'eau de fond de l'Antarctique - AABW pour
Antarctic Bottom Water.
Cette eau nouvellement formée, c'est jusqu'à 40 % du
volume total de l'océan mondial ?
Elle est transportée par des courants océaniques vers
le nord. En remontant lentement jusqu'à la surface. Des
milliers de kilomètres plus loin.
Et c'est ainsi, nous disent les scientifiques, que l'Antarctique
entraîne un réseau mondial de courants océaniques
qu'ils appellent la « circulation de retournement ».
Celle-ci distribue la chaleur, le carbone et les nutriments dans le
monde entier.
Elle permet aussi à l'oxygène d'atteindre le fond de
l'océan, tout en maintenant la stabilité climatique de
l'ensemble de la planète.
L'ennui - des chercheurs avaient déjà alerté
à ce sujet -, c'est que le réchauffement climatique
pourrait bien ralentir, voire interrompre, cette circulation de
retournement si importante pour l'équilibre de notre
Planète.
Pourrait bien ? ...
« Ralentit déjà », corrigent aujourd'hui des
chercheurs de la Commonwealth Scientific and Industrial Research
Organisation (CSIRO, Australie).
Selon leurs observations, sur les trois dernières
décennies, la circulation de retournement a ralenti de pas
moins de 30 %.
Résultat, les niveaux d'oxygène dans les profondeurs
des océans sont en baisse...
Le tout, bien plus tôt dans l'histoire du réchauffement
que le prévoyaient les modèles climatiques.
Cette conclusion, les chercheurs la fondent sur différents
types d'observations : les données de profondeur qui renvoient
la densité de l'océan, mais seulement une fois par
décennie, les enregistrements d'instruments ancrés qui
mesurent la densité et la vitesse en continu,
mais seulement sur un temps et une zone limités, et une
simulation numérique haute résolution qui calcule la
force du flux d'eau du fond de l'Antarctique et la quantité
d'oxygène qu'il transporte vers l'océan profond.
En se concentrant sur une région particulière de
l'Antarctique - au sud de l'Australie -, une région
considérée comme susceptible de fournir une alerte
précoce, les chercheurs ont également confirmé
l'origine du ralentissement de la circulation de retournement : la
fonte des glaces.
Car l'eau de fonte a tendance à rafraîchir les eaux de
surface.
À en réduire la salinité et donc, la
densité aussi. Elles coulent moins facilement.
Ce qui ralentit la circulation...
L'inquiétant, c'est que les niveaux de ces changements que
les modèles annonçaient pour 2050 sont
déjà presque atteints ?...
C'est inquiétant pour plusieurs raisons.
Parce que le phénomène a tendance à
réduire la quantité d'oxygène présente
dans les eaux.
Or les scientifiques savent qu'en la matière, les animaux
marins sont sensibles à de tout petits changements qui peuvent
les pousser à se réfugier dans d'autres régions,
notamment.
Le phénomène pose aussi problème aux animaux de
surface.
Car une circulation ralentie a tendance à garder les
nutriments dans les profondeurs.
Une circulation de retournement qui faiblit, c'est aussi un niveau de
la mer qui monte.
Parce que l'eau normalement fraîche du fond de l'océan
est remplacée par une eau plus chaude.
Or l'eau chaude occupe plus d'espace que l'eau froide (sous l'effet
de la dilatation thermique).
Le pire, c'est peut-être encore que le ralentissement de la
circulation de retournement peut également avoir un effet plus
général de renforcement du changement climatique.
Parce qu'en principe, les courants océaniques piègent
le dioxyde de carbone (CO2) et la chaleur dans les profondeurs de
l'océan.
S'ils le font moins, cette chaleur et ce CO2 se retrouveront dans
l'atmosphère...
Et ils réchaufferont d'autant plus notre Planète
!
Source du texte > FUTURA SCIENCES - JOURNALISTE : NATHALIE MAYER, 30 MAI 2023.
L'association France Nature
Environnement (FNE) a publié une enquête
sur l'artificialisation des sols en France : en dégradant
chaque année de plus en plus de terres, pour le logement en
particulier, la France est l'un des pires élèves en
Europe.
Chaque année, 200 à 300 km² (20 000 à 30
000 ha) de terres naturelles sont transformées en terres
artificielles : c'est l'équivalent d'une surface deux, voire
trois fois la ville de Paris, qui est détérioré
pour implanter de nouvelles activités humaines tous les
ans...
Ce processus s'appelle « l'artificialisation des sols », et
est défini par le ministère de la Transition
écologique comme le fait « de transformer un sol naturel,
agricole ou forestier, par des opérations d'aménagement
pouvant entraîner une imperméabilisation partielle ou
totale, afin de les affecter notamment à des fonctions
urbaines ou de transport ».
En matière d'artificialisation du sol, la France figure
parmi les champions d'Europe selon FNE : « La France est
au-dessus de la moyenne européenne en matière
d'artificialisation.
Pire, elle est aussi moins efficace que ses voisins européens
: en 2014, on artificialisait, en France, 47km² pour 100000
habitants contre 41km² en Allemagne ou 26km² en Italie
».
L'équivalent d'un terrain de foot est bétonné
toutes les sept minutes selon l'association "Terre de Liens".
Pourquoi ?
Principalement pour répondre aux besoins de logements d'une
population française en expansion...
L'habitat représente 68 % des terres artificialisées
entre 2017 et 2019 selon l'association.
Les 32 % restant sont liés à la construction
d'infrastructures de transports (routes, chemins de fers...), puis
aux activités économiques (comme les commerces et les
espaces de loisirs).
Le e-commerce, avec la construction de ses
méga-entrepôts, représente une part de plus en
plus importante de l'artificialisation des sols ces 10
dernières années (1 %).
Question localisation, ce sont les littoraux de l'Atlantique et de la
Méditerranée qui souffrent le plus actuellement de
cette dégradation massive...
France Nature Environnement précise que 20 % des communes françaises sont responsables de 81,7 % de la consommation d'espaces...
Pourtant, le ministère de la Transition écologique lui-même précise que « l'artificialisation des sols est aujourd'hui l'une des causes premières du changement climatique et de l'érosion de la biodiversité ».
Concrètement, artificialiser les sols, cela signifie, entre autres :
. supprimer sur un lieu donné des centaines d'espèces animales et végétales sur terre et sous terre,
. anéantir la capacité de ce sol à nourrir les êtres vivants,
. altérer sa capacité à stocker le dioxyde de carbone CO2 (premier responsable du réchauffement climatique) par le biais d'une végétation diversifiée,
. réduire la capacité du sol à retenir l'eau en cas de fortes pluies ou encore empêcher l'eau de circuler et donc diminuer son pouvoir de filtration des polluants.
Selon le Bulletin annuel de l'Organisation
météorologique mondiale
(OMM
ou WMO en anglais), une agence de l'ONU, la concentration de
dioxyde de carbone [ CO2
] dans l'atmosphère a brutalement
augmenté en 2019, la moyenne annuelle franchissant le
seuil de 410 parties par million (410ppm), et
la hausse s'est poursuivie en 2020, alors que la pandémie de
Covid-19 a forcé de nombreux pays à mettre à
l'arrêt leur économie. « La baisse des
émissions liée au confinement ne représente
qu'un petit point sur la courbe à long terme. Or, nous devons
aplatir cette dernière de façon durable », a
déclaré le Secrétaire général de
l'OMM, Petteri Taalas.
Alors que la durée et la sévérité des
mesures de confinement restent encore floues, l'OMM juge très
difficile d'estimer la réduction annuelle totale des
émissions en 2020, mais elle estime toutefois que, selon des
estimations préliminaires, cette réduction sera de
l'ordre de 4,2 à 7,5 %. Une telle réduction des
émissions n'entraînera toutefois pas de diminution des
concentrations de CO2 dans l'atmosphère cette année car
ces concentrations sont le résultat des émissions
passées et actuelles cumulées.
En résumé, la concentration de CO2 va continuer
à augmenter cette année, mais à un rythme
légèrement réduit, ne dépassant pas les
fluctuations habituelles du cycle du carbone observées d'une
année sur l'autre.
Quant au méthane [ CH4
], dont 60 % des rejets dans l'atmosphère sont
d'origine humaine (élevage de ruminants,
riziculture, exploitation des combustibles fossiles,
décharges...), sa teneur a augmenté
légèrement moins rapidement entre 2018 et 2019 qu'entre
2017 et 2018, mais plus vite que sur les dix dernières
années en moyenne.
Enfin, le taux d'accroissement de la concentration de protoxyde
d'azote [ N2O
], à la fois un gaz à effet de serre et
produit chimique appauvrissant la couche d'ozone, est resté
pratiquement égal à la moyenne des dix années
précédentes. Ses émissions dans
l'atmosphère sont à 40 % d'origine humaine
(engrais, procédés
industriels...) mais pour le reste d'origine naturelle.
> lien interne : Gaz à effet
de serre.
(source : https://www.futura-sciences.com/planete/
).
Si sa production coûteuse et ses méthodes
d'extraction plus récentes l'ont longtemps maintenu sur le
banc de touche, l'ouverture d'un nouveau site de production au
Québec signe le début de son expansion.
Parmi les innovations énergétiques qui promettent de
dessiner un futur plus propre, lhydrogène est un
candidat de choix. Mais il faudra nettement accélérer
sa production avant de crier victoire.
Un nouveau pas dans cette direction vient d'être franchi alors
qu'Air
Liquide annonce l'ouverture de la plus grande unité de
production au monde.
Basée sur le site de Bécancour
(Québec, Canada), celle-ci tirera profit des ressources
naturelles sur place pour produire un hydrogène « bas
carbone ».
Qu'est-ce que l'hydrogène « bas carbone »
?
De nos jours, plus de 95 % de lhydrogène consommé
dans le monde est issu de combustibles fossiles, en particulier du
gaz naturel, principalement composé de méthane
CH4.
Celui-ci est reformé à la vapeur appelé
vaporeformage, afin de séparer l'hydrogène du
carbone. Bien que les méthodes développées pour
parvenir à cette extraction soient, encore aujourd'hui, les
plus efficaces et les plus évoluées technologiquement,
ce choix saccompagne dun bémol notable : le
processus entraîne immanquablement la libération de
carbone et d'une petite quantité d'azote.
L'hydrogène produit ainsi est baptisé «
hydrogène gris », mais il n'est pas le seul
candidat dont nous disposions. À ses côtés, on
trouve en effet l' « hydrogène bleu », une
forme d'hydrogène décarboné grâce au
captage du gaz CO2 produit lors du
vaporeformage. Le gaz est alors employé à des fins
industrielles, ou stocké dans des poches souterraines, au lieu
d'être renvoyé dans l'atmosphère.
Il est également possible - et c'est sa plus grande promesse -
de produire de l'hydrogène à partir d'eau. Il
sera qualifié de jaune si le processus d'électrolyse
est réalisé à partir d'une
électricité d'origine nucléaire ; ou de vert si
le centre dont il est issu s'appuie exclusivement sur des sources
d'énergie renouvelables.
(sur ce sujet voir le programme
Electrolyse-H2O, disponible
ici)
C'est ça, l'hydrogène bas carbone, et c'est aussi la
raison pour laquelle Air Liquide s'est tourné vers le
Québec. En effet, un caractère dominant du paysage
québécois en fait un champion du secteur de
l'énergie renouvelable : ses
lacs.
Leader mondial de lhydroélectrique, le Québec se
repose sur ses barrages pour assurer 97 % de lalimentation
électrique de toute la province. Le site de Bécancour,
affleurant les rives du Saint-Laurent,
à seulement quelques kilomètres au nord-ouest et du
lac Saint-Pierre, s'appuiera lui aussi
sur ces ressources en s'approvisionnant en énergie
auprès d'Hydro-Québec.
D'une capacité de 20 MW, son électrolyseur, basé
sur la technologie de la membrane à échange de protons,
promet de produire jusqu'à 8,2 tonnes d'hydrogène
quotidiennement (soit l'équivalent de 2.000 pleins automobiles
ou de 8.000 foyers alimentés par jour). Néanmoins, son
usage n'ira pour l'instant pas aux particuliers, mais aux entreprises
spécialisées dans l'industrie chimique ou dans le
transport. La mobilité hydrogène dans le nord-est du
continent assure à Air Liquide un marché prometteur, en
attendant que la révolution verte continue de cascader vers
d'autres domaines d'usage.
Nota : Exemple
de production d'H2 (Veolia : Production
d'hydrogène vert à partir des boues d'épuration
[boues>CH4>CO2+H2] ).
(sources : Futura-Sciences/Planète
& Veolia
France).
France Nature
Environnement (FNE)
et 30 autres organisations ont demandé aux parlementaires
davoir le courage politique de sopposer au projet de loi
de dérogation à linterdiction des
néonicotinoïdes (tueurs
d'abeilles...),
annoncé par le Ministre de lAgriculture en août
dernier : un projet dangereux pour la biodiversité, la
santé environnementale et lavenir de notre
agriculture.
> lire
l'article de FNE <.
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Rappel
(auto-pub Hydro-Land !)
:
(mise à jour et implémentation du programme Equil vers
un environnement de type Windows)
(attention : logiciel
payant)
VERSION 4.01
(fonctionne sous windows 5 à 11,
32 & 64 bits)
Logiciel de calculs chimiques pour bureaux d'études, centres
de recherches, usines de traitement, instituts, écoles...
Calcul des équilibres calco-carboniques par la
méthode Hallopeau-Dubin.
----------------
Télécharger les plaquettes : français
- english
Ce programme (qui reprend les mêmes formules
que le logiciel EQUIL v6 (+ quelques nouvelles), sous environnement
type windows) permet d'effectuer des calculs
d'équilibres chimiques dans les eaux naturelles,
particulièrement les équilibres
calco-carboniques : voir ce
lien interne pour plus de précision sur ces termes.
Le logiciel répond aux besoins suivants :
EQUILWIN est suffisamment fiable, dans la plupart des cas, pour
conduire le traitement en usine et/ou surveiller la qualité de
l'eau en réseau. Il permet également une bonne
approximation du dimensionnement d'une filière de
traitement.
Toutes les formules de calculs peuvent être
référencées et expliquées : lois
thermodynamiques, formules d'équilibres ioniques, relations
acido-basiques, etc. La plupart des calculs nécessitant des
itérations utilisent une méthode par dichotomie qui
permet une plus grande rapidité avec une précision
suffisante : valeur de contrôle mathématique = de 0.01
à 0.1 selon les cas.
Il a été développé sous langage
élaboré, et de ce fait est un logiciel fonctionnant
sous Windows. Il ne pose aucun problème d'utilisation avec les
interfaces WINDOWS Vista, 7, 8, 10 (32 ou 64
bits).
Equil avait fait l'objet de tests comparatifs
(Domaine de validité)
d'un groupe de travail piloté par la Direction Technique d'une
Compagnie des Eaux (très connue dans le
domaine français) qui avait ainsi
procédé à la comparaison avec un logiciel de
calcul connu (méthode L.P)
et validé le programme.
Nouveautés version 4.0 1 :
>>> liens
web vers
EQUILWIN
(english > EquilWin
web site),
et lien interne (fichier
pdf , 108 ko, à lire ou
télécharger),
ou les pages internes explicatives EquilWin
(> english )
---------
Rappel :
>>> ce lien
interne vers EquilWin et Equil 1, les programmes
à télécharger ou à acheter
(logiciel complet ou simplifié).
-------------------
Attention - seul le logiciel complet
EQUILWIN
(qui n'est pas à titre gratuit), permet d'avoir
toutes les fonctionnalités
(Equil est une version gratuite mais
simplifiée, qui ne possède pas toutes les fonctions de
calcul, seulement la caractérisation d'une eau).
Par ailleurs, l'ancienne version EQUL v6,
codé en QBasic, ne peut pas fonctionner avec les S.E Windows 7
et +
---------
Contact pour renseignements :
hydro.sending@gmail.com
Alors que l'extraction des gaz de
schiste (< lien interne explicatif)
soulève de nombreux débats en France, les Echos
sont revenus sur un rapport de la Commission de l'Energie et du
Commerce de la Chambre des représentants américaine qui
dénonce l'utilisation de produits cancérigènes
dans l'exploitation de cette source d'énergie. En pleine
tourmente nationale autour des méthodes d''extraction des gaz
de schiste, un rapport parlementaire américain analyse les
pratiques de 14 compagnies en la matière et le constat est
alarmant. En effet, selon les conclusions du rapport repris par les
Echos aujourd'hui, cette exploitation a généré
entre 2005 et 2009 outre-Atlantique, l'utilisation de "plus de 2.500
produits pour la fracturation hydraulique, contenant 750 substances
chimiques, dont 29 sont connues pour être
des cancérigènes ou suspectées comme tels ou
représentants des risques pour la santé et
l'environnement".
Une énergie propre, mais à quel prix ? :
Parmi ces 29 substances connues, on retrouve donc du benzène,
du toluène, du xylène, et de
l'éthylbenzène. Le rapport recense également du
2-butoxyéthanol, une substance connue pour ces risques de
destruction des globules rouges ou de dommages à la moelle
osseuse. Or, ce produit était parmi les plus utilisés
au Texas, sur la période couverte par le rapport !
Si les auteurs de ce rapport ne remettent pas en cause
l'intérêt d'un point de vue énergétqiue,
d'avoir accès à ce type d'énergie propre, ils
dénoncent les méthodes actuellement utilisées
pour l'extraction de ces gaz de schiste. Méthodes parfois
même couvertes par le sceau du secret. Ainsi, Les Echos
rappellent que dans le cadre de leur enquête, les
parlementaires américains ont eu à faire à des
compagnies incapables d'identifier les composés chimiques
qu'elles injectaient dans le sol.
Un constat qui va certainement alimenter le dossier des opposants
français à l'extraction des gaz de schiste.
Selon un sondage de l'institut de sondage Viavoice
paru dans Libération,
60% des Français se déclarent favorables à une
sortie progressive du nucléaire en France.
La catastrophe nucléaire japonaise continue de produire ses
effets en France où six Français sur dix se
déclarent favorables à une sortie progressive du
nucléaire dans l'Hexagone. A l'inverse, 35% des personnes
interrogées se disent opposées à cette sortie de
l'atome et 5% ne se sont pas prononcées.
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(suite avec
"Amis de la
Terre")
(cliquez sur l'image)
La fédération des Amis de la
Terre France est une association de protection de lHomme et de
lenvironnement,
de loi 1901 et agréée pour la protection de
lenvironnement. Elle est indépendante de tout pouvoir
économique, politique et religieux.
La force des Amis de la Terre repose sur la
solidarité et sur un fonctionnement démocratique
fondé sur des valeurs communes : léquité,
la solidarité, la responsabilité.
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Ensemble, nous voulons construire un monde dans lequel :
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Fédération
des Amis de la Terre France
(lien)
Fédération
des Amis de la Terre
International
(lien)
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