Raccourcis
:
Calcul de pertes de charge à
travers une grille
(écoulement dans les canaux).
La perte de charge engendrée par une grille est égale
à :
avec:
- Dh = dépression créée par le dispositif, en mètres d'eau (m), ou mètres de colonne d'eau (mCE),
- k1, k2, k3 = coefficients expérimentaux (voir plus loin),
- V = vitesse d'approche dans le canal, en mètres par seconde (m/s),
- g = accélération de la pesanteur (si inconnu >9.81 m/s²).
VALEUR DES COEFFICIENTS K.
1 - Valeur de
k1.
Lié à l'encrassement de la grille,
avec, m qui est le % de section de passage subsistant à
l'encrassement maximal toléré.
En général m est de l'ordre de 60 à 90% , et
fonction :
- du type de grille : nettoyage manuel ou mécanique,
- de la nature et des dimensions des matières à retenir.
Nota : pour éviter leur entraînement, la vitesse
réelle de passage de l'eau, à travers la
grille propre, devra être limitée à une
valeur comprise entre 0,80 et 1,40 m/s (1,44 à 5,04 km/h).
2 - Valeur de
k2.
Lié à la forme de la section horizontale des
barreaux de la grille,
soit par exemple :
L : épaisseur des barreaux, et d : leur largeur.
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3 - Valeur de
k3.
Lié à la section de passage entre les barreaux,
Avec, A =
L/4[(2/e) +
(1/h)] et
B =
e/(e+d)
L : épaisseur des barreaux,
e : espacement entre
les barreaux, h :
hauteur immergée verticale ou oblique et d : largeur des
barreaux.
NB : les différentes valeurs L, e, h et d, sont à
exprimer avec la même unité, par exemple en mètre
(m).
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< Programme de calcul PdC-grille (zip, autoextraxtible, 55 ko) à télécharger (feuille tableur) >
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(raccourcis)
La durée T de la vidange (en secondes) est :
avec :
NB : si vidange totale >
h2 = 0.
Exemple : variation du temps dans un réservoir de 1 m² de
section, pour une hauteur au départ de 10 m
(Q instantanné, au départ = 0,1401
m3/s), pour S = 0,01 m² (k=1,
g=9,81).
Nota : dans cet exemple la durée totale de vidange est donc
d'environ 142,8 secondes (1 mn 22 s),
Calcul du temps de vidange totale d'un bac, en fonction de la
section, la hauteur d'eau,
la section de l'orifice, du coefficient de
débit et de la
pesanteur
:
Nota : si k inconnu, mettre k=1, si g inconnu, mettre
9,807.
>>> et petit programme Vidange
à télécharger (71 ko, feuille
type Excel).
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Conseils pour économiser l'eau.
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Pompes et moteurs
hydraulique (puissance).
La puissance énergétique (électrique)
à fournir pour une pompe est :
avec,
- P = puissance (kW),
- Q = débit à fournir (m3/h),
- H = hauteur totale d'élévation statique (mètres de hauteur d'eau / mCE),
- h = perte de charge totale dans les conduites (mCE),
- r = rendement de la pompe (0,6 à 0,9).
Nota : normalement, on doit avoir h
<H/10 et, par ailleurs le rendement est
pratiquement indépendant des vitesses de rotation (pompes
centrifuges).
La puissance énergétique (électrique) fournie
pour un moteur hydraulique est :
avec,
- P = puissance (kW),
- Q = débit à fournir (m3/h),
- H = hauteur totale de la chute d'eau (mètres),
- r = rendement de la turbine (voir tableau & notes joints).
Type de turbine r Turbine Francis 0,80 à 0,9 Turbine Kaplan et Pelton 0,70 à 0,92 Turbine Banki-Mitchell 0,82 Roue hydraulique 0,75
Notes sur les turbines.
La turbine utilise lénergie cinétique (vitesse)
de leau pour entraîner lalternateur, machine
permettant la transformation de lénergie
cinétique de rotation de la turbine pour produire de
lénergie électrique :
Turbine Francis. Elle est
adaptée pour les hauteurs de chute entre 1 et 100
mètres et pour les débits jusqu'à 30 000 l/s.
Vitesse de rotation : entre 250 et 1000 tr/min.
Turbine à Hélice ou
Kaplan. Elle est adaptée pour les faibles chutes
jusqu'à 10m en hauteur, et pour les très grands
débits de 5000 à 100 000 l/s.
La vitesse de rotation est très
élevée.
Turbine Pelton. L'eau est envoyée sous pression
par des injecteurs. Ce type de turbine est adapté pour les
très grandes chutes à faible débit. Vitesse de
rotation : entre 500 et 1500 tours par minute.
Turbine Banki-Mitchell (ou Crossflow). Le fluide agit
de façon centripète à l'entrée et de
façon centrifuge à la sortie de la turbine. Elle est
adaptée pour les hauteurs de chute de 1 à 200
mètres, et pour les débits de 20 à 10 000 litres
par seconde. Vitesse de rotation : varie de 50 à 2000
tr/min.
Il y a 2 problèmes avec ce type de turbine - la couronne
d'aubage est très fragile, et la production est
inférieure à 1000 kW.
Roue hydraulique. Elle peut être
mue en dessus (utilisée si la chute du fleuve est grande), mue
dans le milieu (l'efficacité de cette roue est la moins
élevée) ou mue en dessous (degré
d'efficacité très faible ).
A noter qu'il existe une roue de choc : il s'agit d'une
roue hydraulique à axe vertical.
Notes sur le
phénomène de
cavitation
:
(le mot vient du latin cavus qui signifie "trou"
).
La cavitation est un phénomène de croissance de bulle
au sein d'un fluide, lié à une dépression, sans
élévation de température mais par induit
à une action mécanique.
Les origines de la dépression sont de 2 sortes :
La cavitation décrit la naissance et l'oscillation radiale
de bulles de gaz et de vapeur dans un liquide soumis à une
dépression.
Si cette dépression est suffisamment élevée, la
pression peut devenir inférieure à la pression de
vapeur saturante, et une bulle de vapeur est susceptible de
naître.
La dépression peut donc avoir deux origines différentes
:
Quelle qu'en soit son origine, la cavitation a deux effets différents :
C'est pourquoi le contrôle du phénomène de cavitation est essentiel en hydrodynamique : il représente une limite, à cause de la perte de rendement voire de la destruction (des hélices et pompes) qu'il peut provoquer. Les impacts sur celles-ci se font toujours aux points de vitesse les plus élevés, intérieur des hydrauliques vortex et extérieur des hydrauliques mono et multicanaux (comme sur la photo ci-après).
La cavitation a un effet destructeur principalement sur les pompes
oléohydrauliques haute pression : les microexplosions
arrachent la matière et détruisent la pompe. Les causes
les plus fréquentes sont un filtre d'aspiration colmaté
ou une prise d'air sur l'aspiration.
Nota : on étudie la cavitation dans les liquides grâce
aux ultrasons.
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Lien (anglais) >
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Pour un choix optimal du diamètre d'une nouvelle
conduite, les coûts annuels totaux d'exploitation seront
minimaux. Tous les coûts sont exprimés en fonction du
diamètre et par mètre linéaire de conduite.
Certains admettent que l'on obtient le diamètre
économique pour une vitesse d'écoulement comprise entre
1 et 1,20 m/s (3,6 à 4,32 km/h).
Pour les réseaux étendus ou de gros diamètres de
conduites, il est conseillé de faire une étude
économique détaillée cas par cas.
Autrement, en première approximation, on peut utiliser la
formule de VIBERT (1948), soit :
avec,
avec,
Nota : FF = Francs Français.
Exemple :
- tuyaux usuels, aspiration de pompes : 0,5 à 1 m/s,
- tuyaux courts, refoulement de pompes : 1 à 3 m/s.
Calculs.
On doit avoir au moins 2 des 4 valeurs suivantes, soit :
- le débit de l'eau transite dans la canalisation (Q en m3/h),
- la vitesse moyenne (V en m/s),
- le diamètre (D en mm),
- la perte de charge PdC (J unitaire en m/m ou kg/cm², ou totale ramenée sur une longueur donnée).
Les formules :
1 >
D = Ö(353,68Q
/
V),
2 > J =
[l
/ D].[V²/2g]
(formules de Colebrook, voir
/ revoir)
permettent de résoudre les problèmes qui suivent
:
NOTA : si l est
inconnue prendre 0,03, ce qui correspond à une rugosité
de 0,5 (fonte neuve) et un régime moyennement turbulent (en
première approche !).
A télécharger : feuille de calcul
(tableur) pour calculs dans une canalisation
en fonte (résultats approchés)
> canalisa .
des pressions atteintes |
des coups de bélier |
de bélier hydraulique |
L'onde de choc parcourt, à partir de son origine, le trajet
aller et retour de la canalisation avec une force et une vitesse
décroissante et une fréquence régulière,
jusqu'à son élimination par frottement et inertie.
Elle produit des coups de bélier qui peuvent être
positifs ou négatifs et se manifeste par un
martèlement bruyant.
Par leur puissance et leur fréquence, les coups de
bélier engendrés dans les canalisations "fatiguent" les
tuyauteries, les raccord., les brides, détériorent les
supports, les joints, les manomètres et les divers appareils
rencontrés sur le parcours (compteurs, filtres, etc.).
Il les déforment et provoquent des fuites, des bruits et
vibrations et souvent des éclatements.
Déterminations des
pressions atteintes.
L'intensité d'un coup de bélier peut être
évaluée approximativement :
avec,
[*] Cette vitesse de propagation de
l'onde - de l'ordre du millier de mètre par seconde dans les
conduites très rigides, donc se rapprochant de la vitesse du
son dans l'eau, soit 1425 m/s - est à calculer par la formule
suivante (formule d'Alliévi,
pratiquement indépendante de la nature du liquide)
:
avec,
- D = diamètre intérieur de la tuyauterie (m),
- e = épaisseur de la tuyauterie (m),
- k = coefficient variable suivant la nature de la canalisation (tableau ci-joint).
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Exemple d'application.
Une canalisation en acier, diamètre intérieur 50 mm,
épaisseur 2.5 mm, longueur 300 m, véhicule de l'eau
(d=1) 120 bars avec une vitesse de 2 m/s.
- 1 - Quelle pression sera atteinte, si la canalisation est obturée par un robinet se fermant en 0,3 s ?
- 2 - Se produira -t- il un coup de bélier ?
Solution.
La vitesse vp de l'onde de pression dans la canalisation
est d'environ 1 297 m/s, chiffre approché calculé au
moyen de la formule d'Alliévi (ci-dessus).
Il faut donc à l'onde, environ 0,46 s pour effectuer le trajet
aller et retour (600 m). Ce temps est plus lent que celui qui est
nécessaire pour la fermeture du robinet, et par
conséquent v1= 0.
D'où : la pression initiale étant de 20 bars, la
pression totale, atteinte lors du coup de bélier est de 20 +
26,44 = 46,44 bars.
En général, un coup de bélier important se
produit lorsque la pression totale de l'onde de choc atteint 150 % de
la valeur de la pression normale dans la canalisation. Il est souvent
indispensable de limiter cette pression à 110 ou 115 %. Dans
le cas considéré, il se produira donc un coup de
bélier très important.
Suppression des coups de bélier.
Les antibéliers et accumulateurs agissent comme chambre de
détente et transforment en travail l'énergie
excédentaire pendant le changement de régime. Ils
apportent une solution efficace aux problèmes difficiles
posés par la suppression des coups de bélier, ceux-ci
pouvant conduire à des dégats considérables
(aplatissement, éclatement, fatigue, respiration et
contamination des conduites, cavitation, bruits et vibrations).
On peut citer comme antibeliers (selon les cas) :
Dans certains cas, les constructeurs proposent, sur renseignements
fournis, l'appareil approprié à chaque cas.
(horizontal & vertical)
ou voir > DESBORDES (antibéliers domestiques)
Alors un bélier hydraulique peut fournir de l'eau automatiquement :
voir les schémas ci-après :
Schémas de principe du systéme :
Principe de fonctionnement (voir
les schémas).
1 - L'eau arrive dans la conduite et ferme un premier clapet : le
coup de bélier se produit et l'onde de choc parcourt la
canalisation en sens inverse (environ 15 m/s dans un tuyau
enplastique et 1000 m/s dans un tuyau vraiment rigide).
2 - La surpression ouvre le second clapet, permettant à l'eau de monter dans la cloche et de comprimer l'air.
3 - La pression de l'air à
l'intérieur de la cloche pousse l'eau, les clapets se ferment
et l'eau monte dans l'autre conduite.
Puis, un nouveau cycle peut recommencer.
Exemple de spécialiste de ce type de système
>Walton
S.A.R.L
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