le Golfe du Lion.

Situé au sud de la France, le Golfe du Lion est la partie Nord-occidentale de la mer Méditerranée, qui s’étend de la Camargue à la Catalogne, et baigne le littoral sableux des régions françaises du Languedoc-Roussillon et de la Provence.

Superficie : environ 15 000 km².

Ports et villes importants : Marseille et Toulon, Port la Nouvelle, Agde (Cap d'Agde), Sète, Argelès-sur-Mer, Le Grau du Roi, Port-de-Bouc, Six-Fours-les-Plages.

Etangs : du Canet, de Leucate, d'Ayrolles, de Bages-Sigean, de Thau, de Vic, de Vacarres et de Berre

De nombreux fleuves s'y jettent, tel que le Rhône (812 km), l'Aude (223 km), l'Hérault (160 km), ainsi que Orb (145 km), Têt (122 km), Vidourle (85 km) et Tech (84 km).

C'est le domaine des fameux vents violents (froids), Mistral (venant du nord et du nord-est) et Tramontane (de nord-ouest).

Une partie de son littoral est composé de lagunes et des marais salants.

L'industrie de la pêche dans le golfe est basé principalement sur le merlu (Merluccius merluccius).

Pollution.
Des macro-déchets et de minuscules fragments de plastique flottent à la surface des eaux.
Quantité toujours croissante de métaux lourds : les fleuves côtiers languedociens en amèneraient 1947 tonnes, et le Rhône charrie jusqu'à la mer 6678 tonnes chaque année.
Cela représente 88 % de la pollution côtière.
De nouveaux polluants ont par ailleurs été détectés: pesticides et substances médicamenteuses.

Note sur la Méditerranée :
L'explosion démographique dans cette région du monde : 170 millions d'habitants en 2025, dont 60% sur la rive Sud (la plus pauvre du pourtour méditerranéen), fait de la protection de l'environnement côtier, une priorité des pays industrialisés.
Depuis quelques années, plus de 300 km de côtes sont atteintes par la pollution : celle-ci se manifeste principalement par une prolifération d'
algues sur plusieurs km de large, et jusqu'à 17 m de profondeur...
Cette prolifération est due en grande partie aux rejets polluants (notamment nitrates) déversés massivement par le fleuve Pô, celui-ci est par ailleurs soupçonné de créer un grand pourcentage de pollution organique de la mer.
Également, s'ajoutent des quantités de substances chimiques qui intoxiquent la faunes marines.
Cette mer est soumises à un grand nombre de perturbations et contaminations qui proviennent des côtes urbanisées industrialisées, des fleuves qui drainent la pollution continentale, sans oublier les apports atmosphériques.
Ainsi, espèces invasives, mais aussi surpêche et réchauffement climatique perturbent l'équilibre de la faune et de la flore d'une mer pratiquement fermée.


 

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