Sources principales de pollution pour l'homme :
Par ailleurs, la nuisance sur la distribution d'eau est de
créer des dépôts dans les canalisations et les
ouvrages. A noter que plus de 95% de l'absorption des sels
d'aluminium provient des aliments, et en particulier des
légumes.
Lien web : INERIS - Fiche
de données toxicologiques et environnementales de l'aluminium
et de ses dérivés [2005]
NOTES
: L' aluminium est-il la cause de
la maladie d'Alzheimer ?
L'approche est complexe, et explique l'absence de réponse
très nette.
Bien que les cellules du cerveau des patients atteints
dAlzheimer contiennent de 10 à 30 fois plus
daluminium que la normale, il a été
répondu partiellement à certaines questions :
L'aluminium est-il neurotoxique ?
Tout excès peut nuire. Ceci est vrai pour l'aluminium,
certains sels ont des propriétés neurotoxiques :
l'oxygène, le calcium, le fer, l'eau, le sucre, les lipides,
qui en excès peuvent altérer les tissus. La
neurotoxicité des sels d'aluminium n'a rien à voir avec
celle des sels de mercure ou de plomb qui sont beaucoup plus
toxiques. Pour autant, elle n'est pas à négliger.
L'aluminium peut-il influencer l'expression d'une démence
?
L'aluminium en excès, et sous une forme ayant des
propriétés neurotoxiques, peut accélérer
l'expression d'une démence sous-jacente, ou en cours de
développement. Ceci est vrai pour l'aluminium comme pour tout
autre produit qui aurait des propriétés neurotoxiques
potentielles.
Qu'apportent les modèles expérimentaux?
Ils permettent de quantifier l'effet neurotoxique des
différents sels d'aluminium. Ils démontrent que
l'effet neurotoxique des sels d'aluminium n'est pas de type
"Alzheimer".
CONCLUSION
Il n'y a aucun argument sérieux pour classer l'aluminium
comme facteur de risque
majeur de la maladie
d'Alzheimer.
La maladie d'Alzheimer est une pathologie qui est maintenant
relativement bien connue. Les dysfonctionnements à l'origine
de cette pathologie ont été caractérisés.
Tous les facteurs environnementaux peuvent peser, plus ou moins, sur
la pathologie, dans un sens favorable (neuroprotecteur) ou dans un
sens défavorable (neurotoxique,
neurodégénératif). L'aluminium peut faire partie
de ces "micro-facteurs" de risque, comme de nombreux autres
constituants alimentaires ou de notre hygiène de vie.
Dans ce climat d'incertitude, la priorité est certainement de
combattre les excès de sels d'aluminium dans les aliments,
et en particulier dans les eaux de boissons. L'OMS a
défini les seuils admissibles.
La psychose de la casserole en aluminium ne semble pas
justifiée, mais mieux vaut éviter de mettre des
aliments acides dans des casseroles non
protégées par un revêtement.
Le risque, Henri Pézerat, éminent toxicologue,
directeur de recherche honoraire au CNRS souhaite le limiter. Comme
de nombreux toxicologues, il demande que lapplication
immédiate dune division par 4 de la norme sur le taux
daluminium dans les réseaux publics deau potable.
En pointe dans ce combat, le scientifique écrivait
déjà en 2004 : Plusieurs études
épidémiologique, dans six pays différents, ont
conclu à une augmentation notable de lincidence de la
maladie dAlzheimer en relation avec une concentration trop
importante de laluminium dans leau de boisson.
Consultés, lInstitut de vieille sanitaire et deux
agences de sécurité sanitaire, ont publié
rapports et conclusions niant, en dépit des faits, le
caractère plausible dune telle relation et refusant par
là même toute mesure de prévention lors du
traitement des eaux. À la carence des experts répond la
carence de la santé publique.
>Sources ayant servies à rédiger cette note : site
de l'ADNA consacré au vieillissement cérébral et
aux maladies neurodégénératives.
> + liens web :
- site web ADNA (Association pour le Développement des Neurosciences Appliquées), CH&U de Lille , Centre Inserm JPA (Jean-Pierre Aubert) > maladie d'Alzheimer,
- Page du Gouvernement français concernant la maladie d'Alzheimer,
- Portail d'Alzheimer de l'Union européenne (partiellement en français), Plan 2008-2012,
- Rapport sur "Évaluation des risques sanitaires liés à l'exposition de la population française à l'aluminium : Eaux, aliments, produits de santé." - Afssa (nov.2003),
- Rapport ANSES : Evaluation des risques sanitaires liés au dépassement de la référence de qualité de l'aluminium dans les eaux destinées à la consommation humaine.
Réglementation
Européenne et Mondiale
(O.M.S) :
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Il est nécessaire pour l'homme en tant que nutrient
indispensable (oligo-élément)
qui agit comme inhibiteur de réactions biochimiques)...mais il
est un poison à grande dose.
Trois états d'oxydation existent : As 3+, 5+ , -3. En fait
dans l'eau, l'arsenic peut se présenter sous
différentes formes acides dépendant du pH et du
potentiel d'oxydo-réduction (Eh) de
l'eau.
Les formes de l'arsenic dans l'eau :
Equilibre des formes d'acide arsénieuses (As3+)
:
H3AsO3 <<<=>>> H+
+ H2AsO3- ........... pKa = 9,22
H2AsO3- <<<=>>>
H+ + HAsO32-........... pKa =
12,3
Equilibre des formes d'acide arséniques (As5+)
:
H3AsO4 <<<=>>> H+
+ H2AsO4- ........... pKa = 2,2
H2AsO4- <<<=>>>
H+ + HAsO42-........... pKa =
7,08
HAsO42- <<<=>>> H+
+ AsO42-............... pKa = 11,5
Dans la plupart des eaux naturelles (pH de 6 à 9) l'arsenic se
trouve sous sa forme réduite ionisé d'arsenite
trivalent As3+ (seule forme soluble aux pH et potentiels
courants) et/ou d'arsenate pentavalent As5+ (mais presque
insoluble entre pH 2 et 9).
A noter que l'arsenic, sous sa forme arsenite As3+ peut
s'oxyder à l'état arsenate As5+ avec un
réactif fortement oxydant, par exemple chlore, bioxyde de
chlore ou ozone
(voir traitement).
La présence de l'arsenic peut être dû
également à des causes non naturelles:
Dans l'eau, les niveaux d'arsenic les plus bas sont en eau
salée, plus élevés dans les rivières et
les lacs, et les plus élevés se trouvent dans les eaux
provenant de zones souterraines contenant de la roche volcanique ou
des dépôts de minéraux riches en arsenic.
Le taux de contamination des eaux naturelles par l'arsenic est
variable :
Nuisances (sur l'homme) :
-Toxicité chronique :
Remarques : les concentrations dans l'urine constituent le
meilleur outil de mesure pour les expositions récentes, tandis
que les concentrations dans les cheveux et les ongles peuvent
révéler des informations sur les expositions
passées.
> intoxication par ingestion régulière
(aliments/boissons - inhalation) : effet cumulatif .
(Affaire Lafarge de triste mémoire...)
A noter que l'eau de boisson peut représenter le principal
apport d'arsenic.
Causes et effets d'intoxication chronique :
Concentration dans l'eau,
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Notes : le Bangladesh est confronté à
l'intoxication généralisée la plus grave que
l'humanité ait jamais connue. En effet, près d'un tiers
des 125 millions d'habitants que compte ce pays sont en train
d'être insidieusement empoisonnés par l'eau
arsenicale qu'ils consomment. Les conséquences d'une
intoxication à l'arsenic sont diverses: altération de
la pigmentation épidermique, ulcères, voire cancer de
la peau, des poumons et de l'intestin. Des dizaines de milliers
d'habitants ont déjà été atteints. Les
experts du Bangladesh et de l'Organisation mondiale de la
santé (OMS) supposent que près de 20 millions
d'habitants ont déjà été
intoxiqués plus ou moins gravement. Si on n'arrive pas
à fournir rapidement de l'eau potable exempt d'arsenic, cette
intoxication pourrait devenir à brève
échéance la première cause de mortalité
au Bangladesh. En 2008/2009 200 000 à
270 000 décès par an ont été dus à
des cancers.
A Taiwan, le fait d'ingérer de l'arsenic principalement
à travers la consommation d'eau de puits contaminée, et
à long terme, a engendré une maladie appelée
"maladie du pied noir" ("blackfoot disease" en anglais). Les
vaisseaux sanguins de la jambe et du pied sont endommagés, ce
qui a pour résultat que le pied devient froid, insensible et
finalement gangréné.
L'arsenic se concentre dans le foie, les
poumons, les reins, la rate et la peau.
On le trouve dans les ongles et les cheveux surtout quand il vient de
l'eau de boisson.
Il s'élimine en partie par les urines.
-Toxicité aiguë :
Nota : la dose mortelle est estimée à 50 - 180 mg
selon l'individu.
Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC ou IARC)
considère qu'il existe suffisamment de preuves pour conclure
que "l'arsenic et les composés de l'arsenic" peuvent provoquer
le cancer chez l'homme.
Réglementation Européenne
et Mondiale (O.M.S) :
La directive européenne 98/83/CE du 3 novembre 1998 fixe
à 10 µg/l la concentration maximale en arsenic admissible
dans les eaux destinées à la consommation humaine.
La transposition en droit français, à travers le
décret 2001-1220 du 20 décembre 2001, fixe le
même taux.
Ce métal peut être la cause de néphropathies,
d'ostéomalacie et de cancers.
NOTES : Les risques santé
liés au cadmium (enquêtes
menées en Belgique et dans le Nord de la France) ,
Depuis 1991, une enquête (cadmibel) est menée en
Belgique sur lexposition de la population au cadmium dans des
districts proches de fonderies de zinc. Une publication parue dans
The Lancet (vol.353, 3 avril 1999) apporte des éléments
nouveaux sur leffet de doses moyennes de cadmium sur la
santé humaine.
Les concentrations de cadmium dans les sols sont dans la fourchette
de 0,8 à 14,7 ppm, et de 0,1 à 4 ppm de poids sec dans
les légumes. Lexcrétion de cadmium a
été mesurée dans les urines : elle est de 28%
plus élevée que dans les autres districts.
Le résultat le plus nouveau concerne leffet du cadmium
sur la déminéralisation du squelette et
laccroissement significatif du nombre de fractures ; les femmes
enceintes présentent des risques plus
élevés.
Par ailleurs, des travaux ont été conduits dans le Nord
- Pas-de-Calais, dans le cadre du programme " Mortagne du Nord " du
Ministère chargé de lEnvironnement, et du
Programme concerté de recherche du Nord - Pas-de-Calais, sur
des situations où les expositions au cadmium sont très
proches de celles observées en Belgique.
Les résultats de ces travaux devraient bientôt
être connus. On sait déjà que le cadmium est
important dans les produits agricoles issus des jardins proches des
sites de la métallurgie des métaux ferreux.
Réglementation Européenne
et Mondiale :
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Nuisances.
Considéré comme très dangereux pour les milieux lacustres ou marins.
Réglementation Européenne
et Mondiale :
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Les composés organiques du mercure sont principalement utilisés :
Il est également utilisé dans plusieurs types d'industries :
On considère que l'ensemble des industries rejette dans
les océans plus de 10 000 tonnes par an de mercure, sous
forme de métal ou ionisé) : accidentellement ou
pas...
Cycle biogéochimique :
Avant d'être converti en méthylmercure
[ CH3Hg+ X-
] , le mercure doit provenir de différentes
sources (naturelles ou humaines). Il est donc
présent dans la croûte terrestre sous forme de cinabre.
Avec lérosion naturelle, du mercure
(seul métal volatil à
température ambiante) est lentement
relâché dans lair par le phénomène
de sublimation. Les autres sources significatives de mercure dans
l'air sont les feux de forêts, les éruptions
volcaniques, certains geysers. Ces causes sont responsables de 2
à 3 % du relâchement du mercure dans
l'atmosphère. Le reste est causé par
lactivité humaine telle que le traitement en raffineries
et la combustion de pétrole, gaz et charbon dans les centrales
thermiques, les chaudières et moteurs. L'agence de
l'environnement américaine, l'EP, a évalué que
la production pétrolière annuelle normale des
raffineries des Etats-Unis pouvait émettre jusqu'à
10.000 t environ/an de mercure dans l'environnement. Les
incinérateurs de déchets municipaux ou ceux des
hôpitaux, les activités agricoles sous formes de
fongicides organimercuriels et bactéricides en sont d'autres
sources.
Le mercure élémentaire relâché dans
l'atmosphère est facilement transporté par les vents
sur toute la planète. Il peut se trouver dans
latmosphère pour une période de 1 an et
même plus. Sous laction de phénomènes
photochimiques, le mercure élémentaire s'oxyde en
Hg2+. Le mercure oxydé est
moins volatil et soluble dans l'eau. Il peux donc réagir avec
leau, la neige, les brumes et rosées ou être
adsorbé par certaines particules pour être
déposé dans lenvironnement. Les bactéries
méthanogènes, vivant dans les lacs et étangs ou
dans les sédiments de zones humides, peuvent convertir le
Hg2+ en
MeHg+.
Nuisances.
-Toxicité, écotoxicité :Considéré comme très dangereux pour les milieux lacustres ou marins.
Ce métal agit par effet cumulatif : intoxication chronique appelé hydrargyrisme
C'est un polluant pouvant freiner et limiter le développement du cerveau chez le ftus et c'est la forme la plus courante de mercure organique dans l'environnement.Il s'accumule dans les graisses et la chair de certains animaux aquatiques comme les poissons et les cétacés du haut de la pyramide alimentaire. Ces graisses représentent un danger pour les hommes qui consomment ces animaux. Le méthylmercure ingéré ou absorbé par un organisme animal attaque le système nerveux central. Il cause des troubles du développement ftal et du bébé par le biais de lalimentation maternelle. Au delà d'un certain seuil, il provoque des convulsions, paralysies spastiques, cécité, surdité et un retard mental.
Selon lOMS, les personnes ingèrent 2,4 µg de méthylmercure quotidiennement et la dose à ne pas dépasser serait de 100 µg par semaine.
Les viandes de requin, espadon, maquereau roi peuvent contenir des taux élevés de mercure alors que les crevettes, le saumon, le poisson-chat, le lieu jaune en contiennent le moins.
Le riz peut être également une source importante de méthylmercure dans les régions fortement contaminées.
Plus encore que le mercure métallique, le méthylmercure peut être un co-facteur exacerbant la bioaccumulation de certains toxiques (comme le sélénium chez les moules par exemple).
Réglementation Européenne
et Mondiale :
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Divers :
Rappelons-nous la catastrophe de Schweizerhalle
(nuit du 31 octobre
1986) :
Suite à un incendie de la firme chimique Sandoz à
Bâle (Suisse), des tonnes d'eaux se déversent dans le
Rhin, dont 1200 tonnes de mercure, 15 tonnes de Bleu de Berlin
et de Rhodamine B. On ramassera 150 000 cadavres d'anguilles, la
microflore et la microfaune seront détruites et les habitants
privés d'eau potable. Ceci eut eut de graves
conséquences écologiques sur l'ensemble du bassin
rhénan en aval de Bâle.
>
lien wikipédia
Rappelons-nous
Minamata ! :
Minamata fut le siège d'une catastrophe
écologique due à une pollution au mercure de
la chaîne alimentaire des pêcheurs, qui produisit une
maladie neurologique qu'on désigne depuis sous le nom de
maladie de Minamata. Cette pollution et ses effets sur la population
locale fit l'objet d'un reportage du photographe Eugene Smith.
L'histoire de Minamata est par ailleurs reprise dans le documentaire
The Cove - La baie de la honte de Louie Psihoyos, pour souligner la
toxicité de la chair de dauphin vendue comme étant de
la baleine. Dans les bonus du film on peut y voir des chercheurs
japonais témoignant à visage caché de
l'importante densité de mercure dans la chair des gros
poissons. Les japonais étant friands de ces poissons, si le
message n'est pas dévoilé à la population,
ignorante de ce fait, il y aura probablement dans quelques
années des cas similaires à ceux de Minamata.
> lien
wikipédia
-Milieu naturel :
-Toxicité :
Réglementation Française et
Européenne :
Concentration maximale admissible : 50 µg Ni/
litre (50.10-6 kg/m3).
Nuisances.
- Organoleptique :
- goût désagréable
- Toxicité :
- peut provoquer des troubles rénaux en dialyse rénale : nausée, encéphalopathies(?).
Réglementation Européenne et Mondiale :
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- Milieu naturel :Très dangereux pour les milieux lacustres ou marins, ci-joint le seuil de toxicité pour les poissons de quelques molécules,
Type de composés Toxicité (mg CN/litre) cyanure de sodium ou potassium 0,05 à 0,1 sulfocyanure de potassium 1700 chlorure de cyanogène 0,08 cyanhydrine de l'acétone 0,5 lactonitrile 0,2
- Chez l'homme :- Intoxication chronique : surdité, pancréatite, polynévrites, hyperthyroïdie(thiocyanate).
- Toxicités :
- subaigüe : vertiges, céphalées, angoisse, anorexie et dyspnée recersibles.
- aigüe : mort par arrêt respiratoire (200 à 300 mg de cyanure de potassium par ex.)
Réglementation Européenne et Mondiale :
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Réglementation Française, Européenne et Mondiale :
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La fluoration de l'eau
présente-t-elle des
risques ?
Les fluorures peuvent contribuer à prévenir
les caries mais, quand les apports sont élevés, ils
peuvent avoir un effet néfaste sur le développement des
dents (fluorose dentaire) et sur les os (fluorose osseuse) ; il
existe une étroite fourchette entre les apports qui sont
bénéfiques et ceux qui sont néfastes.
Les populations consommant de l'eau de boisson artificiellement
fluorée ou d'autres produits fluorés tels que du
dentifrice au fluor développent moins de caries. Dans les
régions du monde présentant des concentrations
naturellement élevées de fluorures dans les
minéraux et dans l'eau de boisson, les cas de fluorose osseuse
sont courants.
Cette infirmité, qui comprend un risque plus
élevé de fracture des os, touche des millions de
personnes à travers certaines régions d'Afrique, de
Chine et d'Inde.
Il serait donc nécessaire de mieux déterminer les
effets biologiques d'une exposition aux différentes
concentrations de fluorures.
Actuellement dans certains pays ou les eaux distribuées sont
fluorurées, il y a de plus en plus de réaction contre
cette action (voir le lien ci-dessous) et
l'opinion des scientifiques à l'égard de cette mesure
est en train de s'inverser.
Ce qui prévaut en France est que, mettre des fluorures dans
l'eau en tant que mesure de médecine préventive, n'est
pas conforme à une certaine éthique démocratique
et républicaine (pourquoi pas aussi des tranquilisants !...).
En effet, et on devrait pouvoir appliquer sur cette mesure, les
critères d'acceptation qui s'appliquent aux médicaments
: le produit doit démontrer son absence de toxicité et
doit démontrer son efficacité.
Cette précaution est d'autant plus nécessaire que la
prise de fluorure sera imposée à tous les
citoyens, ce qui n'est jamais le cas d'un médicament.
A noter par ailleurs que dans tous les pays industrialisés la
carie a régressé, avec ou sans fluoration de l'eau
potable...
>
Rapport du comité d'experts
spécialisé eaux concernant la proposition de fixation
d'une valeur limite du fluor dans les eaux minérales
naturelles.
Agence française de
sécurité sanitaire des aliments
(AFSSA). > lien
fichier pdf (234 ko), 2003 -
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