La déstabilisation des colloïdes et
leur rassemblement en flocs de taille suffisante, permettent qu'ils
se déposent : il reste à instaurer un régime
hydraulique qui permette à ces flocs très
légers, de se déposer dans un ouvrage d'où l'on
pourra les ôter commodément.
C'est donc le rôle de la clarification et des appareils
décrits dans ces pages : les
décanteurs
soit, les décanteurs :
- A flux horizontaux (raccourci),
- A flux verticaux (raccourci),
- A circulation de boues (raccourci),
- A lits de boues pulsées (raccourci),
- Lamellaires classiques (raccourci),
- Lamellaires à lits de boues pulsées (raccourci),
- Lamellaires à lits de boues recirculées (raccourci),
- A flocs lestés (raccourci).
A noter que, au cours du temps, les appareils de clarifications sont devenus de plus en plus performants :
Des appareils décrits dans ces pages ne sont plus
proposés par les constructeurs, néanmoins certains sont
toujours opérationels et donc dignes
d'intérêt.
DÉCANTEURS A FLUX
HORIZONTAUX.
Dans ces bassins, la condition pour qu'une particule soit retenue
et qu'elle ait le temps d'atteindre le fond avant le
débordement ou la sortie de l'ouvrage.
Un décanteur horizontal est caractérisé par
:
Le temps de rétention dans l'ouvrage sera t = S x h / Q.
Une particule en suspension arrivant en surface à
l'entrée du décanteur décante avec une vitesse
constante V0.
La décantation est terminée lorsque la particule s'est
déposée sur le radier, la durée de chute est
égale à h / V.
La possibilité pour les particules d'atteindre le fond de
l'ouvrage est évidemment envisageable seulement si t > h /
V, ou encore V0 > Q / S.
Le terme Q / S est appelée vitesse de
Hazen, il s'exprime souvent en mètre cube heure par
mètre carré (m3/h/m2) ou mètre par heure
(m/h),
Nota - termes équivalents rencontrés : vitesse de
décantation, vitesse superficielle, vitesse de surverse.
Théoriquement, l'efficacité d'un
décanteur horizontal ne dépend que de sa vitesse de
Hazen et non de sa hauteur ou de son temps de rétention
(soit de 0.5 à 1.5 m/h).
Cependant, les particules contenues dans l'eau floculée
entrant dans le décanteur présentent toute une gamme de
dimensions. Pendant leur parcours dans l'ouvrage les plus petites
peuvent s'agglutiner entre elle, c'est le phénomène de
coalescence. Leur taille, et donc la vitesse de
sédimentation augmente avec le temps. La trajectoire devient
de ce fait curviligne et l'efficacité de la décantation
dépend donc aussi du temps de rétention.
Pour optimiser le rendement du décanteur on le fait souvent
précéder d'un compartiment de tranqulliisation dans
lequel une sensible diminution de la vitesse de transfert permet la
décantation des particules les plus grosses et la coalescence
du floc le plus fin.
Les décanteurs horizontaux à plusieurs étages
(appelés quelquefois "couloirs") comportent un certains nombre
d'aménagements indispensables à l'obtention du meilleur
rendement possible. Ils visent au respect des conditions suivantes
:
Ces décanteurs peuvent comporter, de l'amont vers l'aval :
- une chambre de mélange rapide des réactifs,
- un floculateur,
- une chambre de coalescence,
- les couloirs superposés de décantation dans lesquels l'eau pénètre par la partie supérieure
L'eau décantée est reprise à la partie aval
par des déversoirs longitudinaux;
la purge des boues est assurée par des tuyaux perforés
ou un racleur en fonctionnement continu.
Exemple de décanteur à étages :
LES DÉCANTEURS A FLUX
VERTICAUX.
Dans ce type d'ouvrage l'eau suit un trajet vertical. La vitesse de
chute des particules est contrariée par une force
résultante de la composition de la force de frottement et de
la vitesse ascensionnelle de l'eau.
Tous les décanteurs verticaux font appel au voile de
boue du fait de cet équilibre des vitesses et ce, quelle
que soit la technique utilisée avec ou sans floculateur ou
recirculation des boues.
Le rôle du voile de boue est essentiel il joue également
le rôle de filtre pour les flocons de faible dimensions. En son
sein sa produit le phénomène de coalescence.
Ce sont des ouvrages de forme conique ou pyramidale pour permettre un
contrôle plus aisé du voile de boues. On rencontre les
ouvrages suivants :
- décanteurs dits statiques,
- décanteurs à circulation de boues,
- décanteur à lit de boues.
Nota : V maximum dans ce type d'ouvrage = 2 m3/h/m2
(m/h).
DÉCANTEURS A CIRCULATION
DE BOUES
Ces décanteurs comportent une zone centrale de
réaction entourée d'une zone de décantation. Ces
deux zones communiquent par le haut et par le bas.
Une turbine située à la partie supérieure de la
zone de réaction fait circuler l'eau vers la zone de
décantation.
Les boues qui se déposent dans cette dernière
reviennent par circulation induite dans la zone centrale.
L'enrichissement en boue qui en résulte permet une floculation
rapide et la formation d'un précipité dense.
Éventuellement, un agitateur de fond assure un mélange
rapide de l'eau brute avec la boue et les réactifs. Il
évite en outre l'accumulation des dépôts lourds
susceptibles de boucher l'appareil.
Une ou plusieurs fosses à boues permettent d'extraire les
boues en excès, sous une forme aussi concentrée que
possible.
Avec,
1 - Arrivée de l'eau brute |
6 - Zone de mélange secondaire |
2 - Départ de l'eau décantée |
7 - Eau clarifiée |
3 - Groupe d'entraînement |
8 - Recirculation des boues |
4 - Turbine |
9 - Concentrateurs de boues |
5 - Zone de mélange primaire |
10 - Boues en excès évacuées |
Ce racleur permet un épaississement des boues qui sont dirigées vers les fosses à boues, situées au niveau du radier d'où elles seront extraites.
DÉCANTEURS A LITS DE
BOUES PULSES.
Dans ces ouvrages, on fait appel uniquement à un brassage
hydraulique, l'eau étant envoyée dans le fond du
décanteur par à-coups ou pulsations (d'où le nom
de l'appareil).
L'admission de l'eau brute additionnée du floculant se fait
dans une cloche centrale qui se vide automatiquement à
intervalles réguliers et réglables.
Le système de remplissage et de vidange est commandé
par une mise sous vide de la cloche suivie d'une remise à
l'atmosphère.
Le lit de boue est donc soumis à des mouvements alternatifs,
vers le bas pendant la chasse et vers le haut pendant le remplissage,
ce qui favorise sa cohésion.
On profite du mouvement ascensionnel. du lit de boues pour en
éliminer une partie par surverse dans des pièges
disposés à la périphérie. Lorsque ces
pièges sont pleins, ils sont purgés
automatiquement.
L'eau est uniformément répartie à la base de
l'ouvrage par un réseau de tubes perforés.
L'eau décantée est également
récupérée à la surface par des raquettes
semblables.
Cette répartition du flux, qui évite au maximum les
courts-circuits, est probablement la raison principale des
performances de ce type de décanteur.
Avec,
1 - Arrivée d'eau brute |
6 - Pompe à vide |
2 - Sortie d'eau décantée |
7 - Vanne automatique casse-vide |
3 - Extraction des boues |
8- Tuyaux perforés de répartition d'eau brute |
4 - Tranquillisateurs |
9 - Concentrateurs de boues |
5 - Cloche à vide |
10 - Introduction des réactifs |
Nota - même principe :
Pulsacycle® de Stereau)
Dans tous ces types de décantation, des améliorations
ont été recherchées et ont porté :
- sur la réduction de la surface au sol des ouvrages,
- sur les améliorations d'ordre technologique, permettant de se rapprocher de la vitesse théorique.
Nota : à vérifier, mais ce type de
décanteur n'est peut être plus proposé dans la
gamme du constructeur, mais de nombreuses installations l'utilisent
encore en 2015.
DÉCANTEURS
AMÉLIORES - DÉCANTEURS A
LAMELLES
L'amélioration des décanteurs horizontaux passe par une
évacuation du dépôt de boues plus rapide.
Pour cela il suffit que la surface sur laquelle le floc se
dépose soit inclinée pour que ce dernier puisse glisser
vers le bas au fur et à mesure.
D'où la réalisation de modules lamellaires
inséré dans un décanteur, dont la surface S (L x
l) de chaque lamelle devient une surface de décantation,
l'angle d'inclinaison étant un des éléments
importants de ce système.
Exemple : système à contre-courant (les plus
utilisés) :
Ce type d'ouvrage s'insère, dans une filière de
traitement d'eau potable, à l'aval d'un floculateur qui assure
la formation et la maturation du floc.
L'eau floculée alimente par le bas un faisceau de plaques ou
de tubes parallèles inclinés. L'eau et le floc
circulent en sens inverse d'où le terme "contre- courant".
L'espace constitué entre chaque lamelle représente un
décanteur modulaire, dont le pouvoir de coupure est
caractérisé par le rapport du débit
transité (Q) à la surface projeté (Sp) de
la lamelle.
Les paramètres les plus importants sont les suivants :
Les lamelles sont constituées de plaques (souvent en PVC
à profil trapézoïdal, panneau nervuré "onde
Greca", etc.).
L'écartement et la longueur des plaques est définie de
manière à optimiser la rétention des flocs.
L'équirépartition de l'eau s'effectue par
prélèvement de l'eau décantée dans des
tubes munis d'orifices calibrés. Ceci permet une bonne
équirépartition du flux hydraulique sur la
totalité de la section du décanteur.
Les boues captées par les lamelles glissent vers le bas et
sont recueillis à la base de l'ouvrage et extraites
périodiquement dans des trémies ou par un racleur.
Cet appareil conserve les avantages de simplicité du
décanteur couloir. II comporte très peu d'appareillage
électromécanique ce qui en fait un appareil
idéal pour les petites installations ou les usines
situées dans les pays peu industrialisés.
Nota - dans ce type d'ouvrage, il faut distinguer :
Par exemples,
le MULTIFLO®
(brevet OTV) la vitesse vraie est de l'ordre 1
m/h alors que la vitesse apparente (vitesse "miroir") est de l'ordre
de 10/15 m/h.
On remarque le gain de place résultant de l'adoption de cette
technologie.
Le décanteur présente les avantages suivants :
- la compacité par rapports aux décanteurs statiques conventionnels qui conduits à des économies importantes de place et de coût,
- l'efficacité qui résulte de l'accroissement de la surface de décantation,
- la fiabilité qui est induite par la simplicité du décanteur
Une des qualités essentielles du système est sa simplicité de réalisation et d'exploitation puisqu'il ne comporte aucun équipement mobile immergé.
Avec,
1 - Arrivée d'eau à décanter |
6 - Modules lamellaires |
2 - Injection des réactifs |
7 - Tubes de reprise d'eau décantée |
3 - Zone de mélange rapide |
8 - Sortie d'eau décantée |
4 - Zone de coagulation/floculation |
9 - Système de reprise des boues |
5 - Admission en décantation |
10- Évacuation des boues |
Nota :
- Série Multiflo (Mono, Mono Plus, Duo, Trio).
- Multiflo Softening, pour l'élimination de la
dureté calcique et magnésienne, adapté aux eaux
très dures qui génèreront beaucoup de boues
décarbonatées.
Décanteur lamellaire
Equiflux®
(SAUR, brevet STEREAU pôle
ingénierie du groupe).
L'équipement de ce décanteur lamellaire est
constitué :
Caractéristiques techniques :
- gamme de débit de 20 à 10 000 m3/h,
- dimensions maximales : 20 m de diamètre ou 19 x 24 m,
- réduction d'emprise d'un facteur 10 par rapport à un décanteur classique,
- lavage des lamelles sans vidange du décanteur.
A noter également :
Delreb®, décanteur lamellaire
à raclage rotatif des boues.
DÉCANTEURS
LAMELLAIRES A LITS DE BOUES PULSES.
Le Superpulsator, dérivé du
décanteur Pulsator
(Degremont-Suez), mais avec des
possibilités accrues. L'alimentation en eau brute de
l'appareil s'effectue pratiquement de manière identique (avec
injection des réactifs coagulants et des adjuvants de
floculation).
L'eau floculée, équirépartie par le
réseau de distribution, pénètre ensuite dans le
réseau de plaques parallèles inclinées sur
l'horizontale et perpendiculaires au concentrateur. La face
inférieure de chaque plaque est équipés de
déflecteurs qui servent à la fois de supports et
d'organes créateurs de mouvements tourbillonnaires.
Comme dans le Pulsator le niveau supérieur du lit de boues est
limité par son déversement dans la zone du
concentrateur où ne s'exerce aucune poussée due
à la vitesse ascensionnelle et la reprise d'eau
décantée est réalisée par un
réseau de collecteurs.
Avec,
1 - Arrivée d'eau brute |
4 - Plaques de décantation |
2- Cloche à vide |
5 - Tubes de départ d'eau décantée |
3 - Tubes de répartition perforés |
6 - Système d'extraction des boues |
Les vitesses atteintes sont supérieures au Pulsator
grâce au plaques immergées au sein du lit de boues.
Nota : à vérifier, mais ce type de
décanteur n'est peut être plus proposé dans la
gamme du constructeur, mais il est encore opérationel sur
certaines stations de traitement.
DÉCANTEUR LAMELLAIRE A CONTACT DE BOUES.
Le
DENSADEG®
(brevet DEGREMONT-SUEZ) ou , permet, dans un
ensemble compact la séparation par coagulation/floculation -
décantation, de l'essentiel des matières en suspension
présentes dans les eaux de surface
Il comprends la réunion de trois modules :
Le réacteur assure à la fois floculation rapide
à haute concentration de la boue et floculation lente pour le
grossissement du floc.
Celui-ci possède une forte densité
améliorée par l'emploi du polyélectrolyte.
Le prédécanteur-épaississeur favorise
l'épaississement du floc par un raclage en continu des boues
précipitées.
Une partie de ces boues est recyclée dans le
réacteur.
Ce recyclage externe, maintient la forte concentration de boue
nécessaire à une floculation homogène.
Enfin, le décanteur lamellaire assure la qualité de
l'eau en éliminant le floc résiduel.
Principaux avantages selon le constructeur :
- Vitesse de décantation très élevée (de 20 à 40 mètres / heure),
- Les boues extraites peuvent être envoyées directement en déshydratation,
- Excellente qualité des eaux traitées grâce à la séparation lamellaire,
- Économie de réactifs,
- Insensibilité aux variations de débit et de charge.
Nota : cet ouvrage est également utilisé en
traitement d'eaux résiduaires et de boues.
Lien
vers cet appareil.
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Exemples de décanteurs à flocs
lestés :
Pour mémoire, le
CYCLOFLOC®
(brevet OTV, qui n'est plus proposé
actuellement dans la gamme d'appareils du constructeur), était
un décanteur cylindrocônique à flocs
lestés. Il se présentait sous forme d'une cuve
tronconique en béton avec un radier de faible pente.
Avec,
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1 - Eau à traiter + réactifs coagulants |
A - Racleur |
2 - Diffuseur |
B - Dispositif d'entraînement du racleur |
3 - Zone réactionnelle |
C - Fosse d'extraction des boues et du sable |
4 - Zone de décantation |
D - Pompe de recyclage |
5 - Eau clarifiée (décantée) |
E - Hydrocyclones (E1: sousverse, E2 : surverse) |
6 - Goulottes de reprise d'eau décantée |
F - Réinjection du sable régénéré |
7 - Départ d'eau clarifiée (décantée) |
G - Évacuation des boues par surverse |
Le schéma illustre clairement le principe de fonctionnement
de l'appareil. L'eau brute reçoit le coagulant ainsi qu'un
adjuvant de floculation (réparti entre l'eau brute et le
retour du microsable régénéré).
Suivant la qualité de l'eau à traiter, il est
aménagé une capacité d'agitation rapide qui
permet également l'amorçage d'une microfloculation. De
là, l'eau additionnée de réactifs rejoint le
centre du l'appareil dans la zone de réaction abritée
par une jupe conique. Le microsable est injecté à ce
niveau ; il est réparti dans tout le volume où il suit
le mouvement descendant de l'eau tout en s'agglomérant aux
matières en suspension.
A l'abri de la jupe conique, le microsable chargé se
dépose sur le fond de l'ouvrage. L'eau à ce niveau est
pratiquement clarifiée, puis elle passe dans la zone de flux
ascensionnel.
Pour limiter les coûts, il est exclus de consommer de grandes
quantités de microsable, c'est pourquoi il est
récupéré et régénéré
en vue de son recyclage. Pour ce faire la mélange
microsable-boues déposé sur le radier est conduit dans
une fosse centrale par un dispositif de raclage. Ce mélange
est repris par un ensemble de pompe et conduit sur une batterie
d'hydrocyclones où le sable est séparé de la
boue par différence de densité sous l'action de la
force centrifuge.
Ce système de décantation présentait les
avantages suivants par rapport aux décanteurs à lits de
boues :
La vitesse apparente (miroir) de décantation se situe dans une plage comprise entre 7 et 12 m/h.
L'ACTIFLOTM (brevet Veolia/Veolia Water Technologies [OTV) assure également, dans un ensemble compact, la séparation par coagulation - floculation - décantation, de l'essentiel des matières en suspension présentes dans les eaux de surface.
Ainsi, l'emprise au sol est très reduite.
Les matières en suspension et colloïdes
préalablement déstabilisées par injection dans
l'eau brute d'un coagulant sont fixées sur un support
granulaire de sable (Actisand) au moyen
d'un polyélectrolyte.
Le floc ainsi formé est ensuite séparé de l'eau
par décantation lamellaire à contre-courant.
L'eau traverse successivement :
Les deux cuves, de section carrée et à fond plat,
sont équipées d'agitateurs mécaniques.
Les boues extraites du décanteur sont pompées vers un
ensemble d'hydrocyclones qui sépare le sable des boues. Ces
dernières sont envoyées vers les ouvrages de traitement
spécifiques alors que le sable propre est recyclé en
tête au niveau de la cuve de mélange rapide.
Selon le constructeur,
emprise au sol 5 fois plus faible que celle des décanteurs
lamellaires classiques ou des flottateurs à air dissous
(DAF) et jusquà 20 fois plus
faible que celle des clarificateurs conventionnels, et par ailleurs
:
- le temps total de mélange et de floculation est réduit à 8 mn au débit maximal,
- la vitesse apparente de décantation peut atteindre 40 à 60 m/h,
- la présence du microsable confère au procédé une grande stabilité de ses performances, même en présence de variations importantes des caractéristiques physiques des eaux brutes (crues).
Ce procédé présente donc, les avantages suivants :
- une extrême compacité de l'ouvrage liée au faible temps de floculation et aux vitesses de décantation très importantes
(emprise au sol 20 fois plus faible que les décanteurs conventionnels, et 5 fois que les lamellaires classiques),- une qualité d'eau décantée caractérisé par une excellente stabilité même dans les cas traditionnellement défavorables d'eaux très chargées ou très peu chargées (élimination des MES > 90%),
- une grande souplesse de fonctionnement dans la mise en route et l'arrêt ainsi que dans la variation du débit appliqué.
Il est donc recommandé par le constructeur pour :
- la clarification des eaux de surface,
- la production d'eaux de process,
- le traitement des eaux usées,
- la décantation des eaux pluviales.
Nota : cet ouvrage est également utilisé en
traitement d'eaux résiduaires (eaux usées).
Nouveau : la société propose
Actiflo® Turbo : une vitesse de décantation
doublée ,et grâce à sa cuve unique, des
installations plus petites sintégrant mieux dans le
territoire.
Un procédé de nouvelle génération équipé du Turbomix qui renforce l'efficacité de la floculation, Emprise au sol 2 fois plus faible que celle d'un Actiflo®,
Démarrage en moins de 5 mn,
Suppression du bassin d'injection,
Vitesse de décantation plus élevée : 80 m3/h en eau potable et eaux de process.
Nota : gamme actuelle (2017) des Actiflo :
ACTIFLO®, ACTIFLO® Pack, ACTIFLO® Carb, ACTIFLO®
Softening, ACTIFLO® Disc, BIOACTIFLO, ACTIFLO® HCS,
ACTIFLO® Duo.
Nota :
>>> lien
(f) sur ces clarificateurs hauts débits.
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